Depuis que l’on annonce dans notre pays la tenue d’une possible concertation politique de haut niveau dite « Paix de Braves » entre les partis de la majorité et ceux de l’opposition, pour l’intérêt général de la Nation, dans le cadre du suivi des travaux de la dernière session ordinaire du CND (Conseil national de la démocratie), rien ne semble plus aller droit dans la conscience collective de certains leaders d’opposition membres de la CNR (Coalition pour la nouvelle république).
Ses derniers temps, il se trouve que ces chefs de file d’une certaine opposition grabataire sont comme tétanisés, grisés, estourbis ou groggy par ce qui se passe autour d’eux par l’entêtement d’une fin de non-recevoir de l’appel lancé en faveur de la « Paix des Braves » qu’ils affichent à dessein.
Un dialogue politique dont l’issue pourrait définitivement sceller la fin de leur existence ou même disparition définitive de la scène politique nationale. Comme le disait Bertrand Russel : « l’église fût hostile à Galilée et à Darwin. Aujourd’hui, elle l’est pour Freud », nous pouvons sans risque de nous tromper, dire alors avec aisance que la Démocratie est hostile à tous ceux qui prônent ou entretiennent des velléités de haine ou de division en promettant le chaos du pays.
Il est tout aussi insensé de croire que l’on rejette l’idée d’une concertation politique nationale dans le cadre institutionnel du CND, et que dans le même temps les délégués du parti qui en est membre de droit participent qu’en à eux aux travaux de l’assemblée et votent librement à une majorité écrasante l’appel à la « Paix des Braves » en séance plénière.
C’est dire que cette « Paix des Braves » donne comme une avancée significative dans la recherche de la décrispation du climat politique et socioéconomique de notre pays, notre héritage commun pour lequel tous les partis politiques qui adhèrent à la vision de la concertation nationale privilégient l’intérêt de la nation gabonaise et se mettent au-dessus de tous clivages politiques.
Depuis lors, au sein des partis membres de la CNR opposition « radicale » il prévaut, dans tous les cas, des ambiguïtés entre ce que l’on considère, comme préalables, de réunion de conditions d’un véritable dialogue (?) et la dénonciation de marché de dupes (?). Des jeux de mots d’un anachronisme qui sèment finalement la confusion dans l’esprit des quelques sympathisants encore fidèles à ces agapes politiques en déroute et à l’idéologie de pâquerette.
Dont les leaders prônent à tout vent le « radicalisme » à outrance. « Qui sème le vent récolte la tempête ».
Surtout qu’à l’approche des futures élections générales de 2023, un tel positionnement relève d’une stratégie politique et collective génocidaire dont l’issue est fatale pour tous ceux qui s’y aventurent. Comme le disait le défunt Président Barthélemy Boganda père de l’indépendance de la République centrafricaine : « Malheur à l’homme seul ».
Thierry Mocktar
Article nul et sans intérêt. On voit déjà de quel côté vous penchez. Et c’est bien regrettable.
Plutôt qu’une paix des « braves »*, pourquoi ne pas plutôt proposer UNE CONCERTATION NATIONALE ? Une rencontre de toutes les forces vives de la nation gabonaise. Rencontre qui est même appelée à durer sur deux ans. Le temps de SE DIRE TOUTES LES VÉRITÉS. LE TEMPS DE BIEN RÉFLÉCHIR SUR L’AVENIR DE NOTRE NATION. LE TEMPS DE SE DIRE QU’ON NE RETOMBE PLUS JAMAIS SUR LES ERREURS DU PASSÉ. LE TEMPS DE DIRE À LA FRANCAFRIQUE STOP AU PILLAGE DE NOTRE PAYS. ETC…
Ce n’est pas une paix de braves qu’il faut comme vous pouvez le constater, mais plutôt du linge vraiment sale et qu’il nous faut laver en FAMILLE. A NTARE NZAME !!
*Braves en quoi ?