Certaines localités de la province du Woleu-Ntem ne sont pas épargnées par les effets du réchauffement climatique notamment à la commune de Bitam.
Au moment où les grandes puissances occidentales multiplient des rencontres afin de trouver des solutions contre le réchauffement climatique, les pays en voie de développement commencent quant à eux à faire face aux effets de ce dernier.
À Bitam dans la province du Woleu-Ntem par endroits des phénomènes inhabituels sont désormais observés, la période de saison sèche que vient de traverser la localité a fait jaillir des faits jamais encore connus dans le septentrion.
On recense aujourd’hui des dizaines de puits d’eau qui tarissent plus vite qu’avant, le climat connaît des dérèglements, la saison pluvieuse devient plus courte, des cours d’eau qui perdent du terrain comme c’est le cas à la rivière Mongomo entre le quartier T.P et Vallée de Mongomo.
Cette rivière pourtant indispensable pour la population de la ville de Bitam se rétrécit année après année, les buses reçoivent désormais de l’eau seulement en période de fortes pluies. Alors qu’il y a une dizaine d’années ces buses étaient encore à peine visibles car immergées.
La période de sècheresse la plus difficile qui s’étend du mois de Mai au mois de Septembre va une nouvelle fois éprouvé les populations notamment dans l’acquisition de l’eau potable. La centrale hydraulique de la ville dépend essentiellement du fleuve Mvéze qui produit désormais aujourd’hui un débit d’eau moins important qu’avant.
Si rien n’est fait aujourd’hui, le pire pourrait intervenir et poussé même toute la localité à se réadapter face à cette nouvelle donne pour le moment étrangère pour les populations.
Lisandro, Correspondant Woleu-Ntem