Décider à apporter des changements profonds dans le fonctionnement global de Gabon Autosur, Roger P. Eteno, en poste depuis le 20 août dernier, a décliné mardi 5 octobre dernier à certains médias, la vision stratégique de l’entreprise dont il est l’administrateur directeur général adjoint. Une dynamique si mise en place, devrait fortement consolider sa position de leader du secteur.
Dans un entretien, accordé à la presse, l’actuel ADG adjoint de Gabon Autosur, déterminé, ne lésine pas sur les ambitions de la boîte.
Il se fonde sur la convention passée avec l’État gabonais en 2005, laquelle lui confère toutes les prérogatives de délivrer les prestations et services tels les contrôles et les visites techniques, l’immatriculation des véhicules, l’édition des plaques d’immatriculations, l’édition des rapports de contrôles techniques et les macarons ; l’homologation et l’expertise des véhicules…entre autres, l’actuel manager entend, avec la détermination qui le caractérise, éduquer, sensibiliser la clientèle dans l’optique de revenir à une norme qui ferait que les usagers observent toutes les conditions de sécurité possible.
Un pari qu’il compte relever grâce à un plan stratégique soigneusement élaboré, lequel s’échelonne sur quatre années consécutives.
Une vision par ses soins baptisée “MASTER”, accronymes désignant plus explicitement la maîtrise des charges, l’atteinte des objectifs et accélération de la croissance, la simplification des process internes actuels, le traitement des clients comme des rois, l’extension des champs d’action de la société, en adéquation avec les lois et textes en vigueur en République gabonaise, et le rétablissement de la confiance auprès des partenaires (banques, ministère de tutelle, impôts…).
Une vision rigoureuse que Roger P. Eteno entend mettre en route avec la perspective de redynamiser l’entreprise, « lui redonner ses lettres de noblesse » assure-t-il.
« Quand on vient faire un contrôle technique, on vient s’assurer que son véhicule est aux normes. Ce n’est pas simplement pour se dire que je ne veux pas être embêté par les policiers » ironise l’ADG adjoint, qui compte bien faire évoluer les usages.
Des idées préconçues qu’il assure pouvoir tordre par la mise en œuvre d’une bonne campagne de communication et de sensibilisation.
« Je suis allé au ministère des Transports à plusieurs reprises et également à la DGTT » confie-t-il, précisant : « Je leur ai dit que je ne peux pas avancer si je n’ai pas votre soutient ».
Par “soutient”, Roger P. Eteno espère des actions communes, en partenariat avec la Direction de la sécurité routière, la Direction générale des transports terrestres, ou même le ministère des Transports.
Des actions conjointes et concertées qu’il assure être “bénéfiques pour tout le monde”.
Évoquant l’aspect relatif à la concurrence, Roger P. Eteno la juge plutôt “bénéfique” dans le sens que si cette dernière est saine, elle a le mérite d’imposer les valeurs d’exigences, aussi bien pour les contrôles que pour l’accueil réservé à la clientèle.
« Seul le service fait la différence » soutient-il, confiant. Et: « la visibilité et la communication sont autant d’éléments qui feront que les uns et les autres se distinguent ».
Déjà, le jeune manager compte à court terme améliorer les conditions d’accueil et réformer le personnel.
À long terme, Roger P. Eteno compte maximiser sur le matériel, les investissements lourds.
Il opte pour un matériel qui soit de dernière technologie, cela pour s’arrimer le plus justement possible aux standards internationaux.
La rédaction