Le secteur du tourisme dans son volet « Hôtellerie », constitue l’un des atouts majeurs des priorités du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Un secteur hôtelier qui vise à l’amélioration de façon significative des revenus des gabonais et leurs conditions d’existence.
Dans cette vision, le gouvernement gabonais entend, pour des raisons évidentes, élaborer une nouvelle dynamique dans le mode de gouvernance des structures hôtelières publiques en vue de contribuer à l’essor de relance économique post Covid-19 et booster la croissance du pays, telle semble être le plan d’action assignée au Ministre Jean-Norbert Diramba, en charge du secteur du tourisme.
Un plan d’action décliné par le membre du gouvernement lors de la rencontre, le 9 juin dernier, avec les opérateurs économiques du domaine de l’hôtellerie.
Plusieurs structures hôtelières publiques propriétés de l’État gabonais sont visées par ces réformes qui accentuent, à travers le PAT, la mutation du Gabon vers une économie à forte valeur ajoutée.
Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba indique « Qu’en 2025, l’économie du Gabon ne doit plus reposer sur la simple exploitation des richesses de ses sols et de sous-sols ».
En effet, avec moins de 3 % du Produit intérieur brut (PIB), les autorités du Ministère du tourisme misent sur une croissance de l’ordre de 4 % à 5 % au cours des prochaines années. Il s’agit de promouvoir la destination Gabon auprès des investisseurs et susciter vers le pays des capitaux étrangers et plus de touristes que par le passé.
Durant la période 2019-2020, avant une légère reprise contractée à la mi-2021 qui laisse augurer de meilleurs espoirs, le chiffre d’affaires du secteur hôtelier gabonais a chuté de l’ordre de 52 %, indique le tableau de bord de la Direction générale de l’économie (DGE).
Selon la nouvelle stratégie adoptée par l’état de lieux qui sera fait sur la situation des structures hôtelières publiques propriétés de l’État, permettra de trouver des formules qui attirent des investisseurs en vue de la signature de contrats de gestion afin de contribuer à la relance d’un secteur « sinistré » par la double crise (économique et sanitaire) qui a fragilisée l’équilibre macroéconomique de la croissance du Gabon ces dernières années.
Thierry Mocktar