Libreville, la capitale politique du Gabon possède une histoire méconnue du grand public due à sa non valorisation. Une histoire pourtant passionnante, émotionnelle, cruelle, amusante parfois, mais surtout éducative dans son ensemble et riche en couleurs. C’est dans cet univers historique que l’entreprise RDV tour a récemment transporté les journalistes à la découverte de Libreville et de son offre dénommée ; le City tour.
Libreville vue d’un angle historique.
La capitale gabonaise possède une belle histoire datant de bien avant les indépendances, pourtant méconnue de bon nombre de personnes, lesquelles ne peuvent absolument pas évoqué le moindre détail.
Cette époustouflante histoire débute avec l’installation des clans Diwa (Arongowediwa), Arewekasa, en 1500 ans après J-C, dont la situation géographique actuelle se situe au niveau du Palais de justice, la Cité de la démocratie et une partie du quartier Ondogo.
Autant, jadis la rive droite de l’Estuaire Arongo mbéni yi Ndiwa (la mer large et profonde des Ndiwa) sur laquelle est située Libreville, était constituée de plusieurs villages, c’était le pays Mpongwé qui après avoir lutté pendant longtemps finirent par cédé leur terre a la France par des traités.
Moutier fut le maire du village de la liberté à l’époque où il y a aujourd’hui un parking non loin du camp roux, pour le premier maire de Libreville son règne dure exactement 24 heures à cause de sa parfaite connaissance de l’administration, ce qui n’arrange pas les colons de l’époque qui vont ensuite le démettre de ses fonctions. D’autres populations s’installèrent progressivement sur la rive droite jusqu’à la fin du 19e siècle, principalement les Bengas, les Sékyanis, les Akèlès et les Fangs.
Le roi Dowé « Louis » fonda le village Anwondo, l’actuel quartier Louis dans le 1er arrondissement de Libreville ou a été érigé la première école gabonaise à l’époque, ou se trouve aujourd’hui l’entreprise Ipi9. Le quartier Batterie IV fait référence à quatre batteries de canons destinées à tirer sur l’ennemi toujours visible au niveau du bord de mer : ladite appellation date de la seconde Guerre mondiale. Gros-bouquet, d’après les nombreux manguiers qui poussaient aux environs du camp de la gendarmerie et de la poste.
La rivière Anwondo (Où se situe le Ndjanja : génie protecteur) et celle de Mbatavéa située à l’ancien village Mpira près du siège de la CNSS. On y trouve la mission Sainte-Marie fondée en 1844 sur laquelle s’élève l’église Sainte-Marie (deuxième église chrétienne construite au Gabon), l’ancienne résidence à l’architecture coloniale de l’archevêque de Libreville et la résidence construite (en une semaine) pour accueillir le Pape Jean Paul II, on trouve également le quartier Cocotiers, village Fang établi près de la cocoteraie des missionnaires.
Ce voyage de 3 h dans l’histoire à travers 11 étapes de Libreville, offert par l’entreprise RDV tour dans son offre ; le City tour, a permis à chacun de se remémorer l’histoire de ces personnages ayant contribué a la construction et au développement de Libreville.
Par Pierre BOUTAMBA