La scission politique qui secoue le Parti démocratique gabonais (PDG) a pris une tournure significative avec la démission d’Alain-Claude Bilie-By-Nze de ses fonctions de deuxième vice-président. Cette décision, effective immédiatement, met en lumière les profondes fissures au sein du parti, exacerbées par des divergences majeures sur des questions clés.
Selon des informations relayées par un courrier adressé à Paul Biyoghe Mba, premier vice-président du directoire provisoire du PDG, Bilie-By-Nze a exprimé son désaccord avec la position du parti vis-à-vis des initiatives de Brice Clotaire Oligui Nguema, entraînant ainsi une crise de confiance. En pointant du doigt le soutien inconditionnel du PDG à des actions préjudiciables et en critiquant l’absence de prise en compte des crises postélectorales passées, Bilie-By-Nze a clairement marqué sa désapprobation.
La question de la transition politique et de la succession à la tête du parti reste complexe, avec des incertitudes quant au soutien du PDG à Brice Clotaire Oligui Nguema lors des prochaines élections présidentielles prévues pour août 2025. Les dissensions internes éclatent au grand jour, avec d’autres personnalités influentes telles que la mère d’Ali Bongo Ondimba contestent ouvertement les décisions du nouveau directoire provisoire.
La crise au sein du PDG prend des proportions inédites, reflétant les luttes de pouvoir et les désaccords profonds parmi les membres du parti. Les cadres historiques tels que Paulette Missambo, Raymond Ndong Sima et Alexandre Barro Chambrier se retrouvent au cœur des tensions, démontrant ainsi l’ampleur des divisions internes.
Alors que le PDG traverse une période tumultueuse, marquée par des démissions et des contestations internes, l’avenir politique du parti semble incertain. Les débats animés sur la direction à suivre et les alliances à former pour les élections à venir promettent une période mouvementée pour le parti autrefois dominant sur la scène politique gabonaise.
Le fils du bled
