L’imperceptible intention exprimée récemment par Libreville d’adhérer au Commonwealth a-t-elle coûté l’absence du Gabon au sommet de Paris consacré aux financements des économies africaines, qui s’ouvre ce Mardi 18 mai 2021, dans la capitale française ?
En effet, selon certaines informations, Paris, de cette manière à tenu à sanctionner le Gabon qui manifeste, de plus en plus, une volonté inébranlable et un intérêt accentué d’adhérer à la communauté rivale du Commonwealth, qui regroupe les économies de la majorité des États et de gouvernements qui ont l’usage de la langue anglaise à travers le monde.
Une communauté économique dynamique au sein de laquelle, le Gabon gagnerait largement à tirer profit pour amorcer son développement harmonieux. Malgré une crise économique mondiale aigüe accentuée par la pandémie de la crise sanitaire liée à la Covid-19, plusieurs pays anglophones ont démarré le cycle de croissance économique qui augure un avenir prometteur.
Contrairement à des organisations francophones emphatiques, dont l’objectif de la France, prépondérante, est d’avoir une main mise sur les économies de ses anciens protectorats en Afrique noire.
En agissant par l’omission d’un partenaire traditionnel de longue date, Paris fait dans de faux calculs politique et économique.
Le Gabon qui s’est affranchie de la domination coloniale n’est pas une chasse gardée. Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, mène une politique courageuse de démystification des relations de coopération entre Libreville et Paris dans plusieurs domaines.
Thierry Mocktar