En vue de s’approprier véritablement le programme de consolidation des zones instables à l’origine de nombreux déraillements de trains minéraliers, engagé dans le cadre du PRN (Programme de remise à niveau du chemin de fer) et afin, d’amorcer à terme le projet de construction d’une seconde voie ferrée devenue plus qu’un impératif pour la survie du chemin de fer.
Le Ministre des transports, Brice-Constant Paillat, avec à ses côtés, Félix Onkéya, Président du comité de suivi du programme de remise à niveau du chemin de fer, du Secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), de Christian Magni, Directeur général de la Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais), effectue depuis quelques jours de mission technique d’évaluation des travaux en cours entre Libreville et Franceville.
La délégation ministérielle a également, le Dimanche 16 mai 2021, eu l’occasion de visiter l’usine de fabrication des bi-blocs, des traverses en béton jugés plus résistantes aux tonnages des chargements et à l’intensité du trafic. Cette volonté du membre du gouvernement de se rendre compte de l’état d’avancement de ce programme permet d’être édifié sur la nature des ouvrages, les caractéristiques techniques et la volonté des entreprises adjudicatrices du marché de tenir leur engagement au respect du calendrier des travaux malgré les intempéries.
Vieux de plus de quarante ans, la réhabilitation du chemin de fer est l’une des priorités du Président de la République, Ali Bongo Ondimba. Financé en partenariat Public-Privé entre l’État gabonais, les bailleurs de fonds internationaux et la Setrag, le mécanisme d’investissement soumis par l’exploitant et le concessionnaire explique le niveau d’engagement du gouvernement gabonais dans l’amélioration de l’offre des transports par la voie ferroviaire, indiquent des sources proches du Ministère des transports.
Thierry Mocktar
