Voilà trois (03) mois que la première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda est en fonction. Cependant, les espoirs des Gabonais face à un avenir meilleur et radieux sont, de plus en plus, nombreux. Le climat social quant à lui demeure tendu. Malgré l’allègement de la deuxième phase des mesures de déconfinement décidé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus. Les membres du gouvernement, en charge de certain dossier brûlant, semblent verser dans l’attentisme.
Lors des multiples séminaires gouvernementaux, auxquels ont assisté un certain nombre de ministres encore en fonction, il avait été décidé de l’évaluation systématique des ministres au bout de trois mois. Qu’attend-on pour cette évaluation et valser du gouvernement ceux qui traînent les pieds ?
Un gouvernement qui se veut responsable a obligation de mettre en pratique la vision déclinée par le président de la République dans son programme politique pour le bien-être économique et social des populations. Rose Christiane Ossouka Raponda, aurait-elle les mains liées ?
Pourtant la cheffe du gouvernement depuis la présentation de son programme de politique générale, a détaillé les actions envisagées dans chaque secteur, en déclinaison avec les missions attribuées à chaque département ministériel dans l’option d’une gestion axée sur l’obligation de résultat
Toutes ses préoccupations rejoignent pour l’essentiel la situation politique, économique et sociale de notre pays, observé par nos populations. En obtenant une large confiance des députés, lors de sa Déclaration de politique générale, la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a eu mandat de la part des parlementaires de mener à bien la mission confiée à elle par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Rien ne devrait donc l’en empêcher depuis lors pour la matérialisation et la concrétisation de cette mission. Depuis plusieurs années, les Gabonais sont englués dans une crise économique sans précédent accentuée par la virilité et l’expansion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
C’est en ce sens que les Gabonais fortement impactés par ces deux crises, entendent voir le gouvernement répondre à leurs attentes en matière de lutte contre la pauvreté, la paupérisation et la concussion. Non sans oublier les maux du chômage des jeunes, la lutte contre l’insécurité, les meilleures conditions d’accès à l’eau et à l’électricité, la route, la santé, l’éducation et la formation, le logement…
Dans le cas contraire, au moment où Rose Christiane Ossouka Raponda va franchir ses 100 premiers s de présence à la primature, rien ne lui vaudra le bénéfice d’un Etat de grâce. En effet, la matérialisation de ce cahier des charges des priorités gouvernementales nécessite un traitement conséquent pour atteindre ces grands objectifs communs nationaux et républicains.
Afin de redonner confiance aux Gabonais. Relancer l’activité économique gage de la création d’emplois et de richesses, pour apporter un mieux-être et faire du Gabon un pays prospère et solidaire. Le président de la République a écrit sa partition. Au tour du gouvernement de poser des actes qui participent à la protection de tous.
Par Thierry Mocktar