En injectant plus d’un demi-milliards de francs CFA à chacune de leur sortie, les « Panthères » du Gabon et leur compère Patrice Neveu, constituent aujourd’hui un véritable gouffre financier pour les caisses de l’État mises à rude épreuve dans la gestion de la crise sanitaire actuelle adoubées par les effets d’une crise financière sans précédent à n’en plus finir.
Lancées dans la course à la qualification pour le Mondial « Quatar 2022 », l’équipe fanion du football a hypothéquée, à Luanda, ses chances de qualification. Même si les inconditionnels férus espèrent un possible retournement de la situation en faveur des gabonais, beaucoup moribonds pour autant de sorties. Classés dernier avec un point au compteur dans une poule, pourtant accessible sur le papier, les joueurs gabonais sont condamnés à l’impossible.
Surtout que dos au mur, les joueurs gabonais n’ont pas la fureur de vaincre pour se surpasser. Beaucoup y voit en quasi échec des mauvais choix tactique du coach Patrice Neveu. Depuis que le français a pris en main les rênes de l’équipe gabonaise, les Panthères n’ont pas encore véritablement obtenues des victoires éclatantes. En dehors des quelques exploits individuels de certains joueurs. Depuis plusieurs années, le football gabonais est gangrené par un désordre organisationnel et un manque d’esprit patriotique.
Dont la responsabilité relève nécessairement des dirigeants sportifs. Comme l’illustre le manque d’un championnat national depuis deux ans. Les gabonais sont donc condamnés à l’exploit pour la suite de la compétition. Afin d’espérer se relancer dans la course à la qualification. Mais cela relève d’une gageure.
Thierry Mocktar