Nommé à la tête de la task-force chargée d’auditer la dette publique du Gabon, Pierre Duro s’attire les foudres de quelques comploteurs en raison du contexte politique délicat marqué par la transition post-renversement du régime d’Ali Bongo Ondimba.
Bien que ses méthodes aient souvent été décriées pour leur rigueur implacable, elles ne manquent pas d’efficacité. La task-force sous sa direction s’attèle à une mission cruciale : l’examen minutieux des dettes intérieures et extérieures ainsi que la gouvernance des principales institutions publiques, à l’instar de la Caisse nationale de sécurité sociale.
Malgré l’importance de cette mission, Pierre Duro se trouve au cœur d’une tempête médiatique, alimentée par des critiques véhémentes souvent orchestrées par des responsables d’administrations cherchant à préserver leurs intérêts. Ces attaques ne sont pas anodines; elles reflètent les tensions et les luttes de pouvoir qui minent les élites gabonaises.
Le retour de Pierre Duro incarne une rupture avec le passé, et son efficacité est largement connue dans un environnement où la méfiance persiste à l’égard des anciens collaborateurs du régime Bongo.
Cependant, au-delà des polémiques, la task-force pourrait jouer un rôle déterminant dans la redéfinition des fondements économiques du Gabon. Elle représente une opportunité de redressement pour le pays, pour peu que la volonté politique accompagne cette initiative ambitieuse.
Il est capital que Pierre Duro maintienne la perspective au-delà des critiques souvent vaseuses, si le Gabon souhaite connaître une réelle transparence dans la gestion des finances publiques.
Le fils du bled
