Élaboré comme moteur de croissance et l’accélération de la transformation du Gabon pour la période 2021-2023, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a proposé au gouvernement le Programme de la mise en œuvre du PAT (Plan d’accélération à la transformation), comme étant le mécanisme d’une stratégie accélérée du progrès du pays pour les deux (02) prochaines années.
En dépit d’un contexte sanitaire défavorable et qui déséquilibre l’ensemble des économies mondiales, tout porte à croire que le gouvernement ne semble plus réellement être en phase avec la vision stratégique du chef de l’État portant sur la mise en œuvre du PAT.
Malgré la tenue d’un Séminaire gouvernemental, au cours duquel, le chef de l’exécutif avait défini les priorités assignées au Plan d’accélération à la transformation : la maîtrise du risque sanitaire liée à la Covid-19 ; la relance de l’économie ; la bonne gouvernance de l’action publique ; la préservation du modèle social de redistribution pour améliorer la qualité de vie des populations et consolider le « vivre-ensemble ».
La mise en œuvre du PAT vise à permettre aux lévriers de l’État de mobiliser l’ensemble des ressources pour hisser l’économie gabonaise à un taux de croissance suffisamment appréciable. Le gouvernement dirigé par Rose-Christiane Ossouka Raponda a-t-il encore des coudées franches pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés ? Au regard de la situation actuelle, rien ne laisse pourtant présager une certaine sérénité dans l’action gouvernementale qui continue pourtant à battre de l’aile.
Car plombée par l’inactivité. En effet, en dehors des actions d’envergure posés ses derniers temps par le chef de l’État, à savoir : l’inauguration du Centre multidimensionnel de Nkok, le lancement de la nouvelle station de traitement d’eau de Ntoum dont le programme s’établit à long terme, ne sont là que la concrétisation des promesses faites par Ali Bongo Ondimba a ses concitoyens.
Thierry Mocktar