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mardi, 26 novembre 2024

Opposition-CNR/Objectif : tourner la page Jean Ping.

L’opposition gabonaise qui connait ses derniers temps des fortunes diverses, est, selon certaines sources concordantes issues de ses rangs, prête à en découvre avec « l’opposant » activiste, Jean Ping, dans la perspective des élections présidentielles de 2023. Un scrutin auquel le néo activiste en perte de confiance et d’influence dans son propre camp s’apprête, de nouveau, à se jeter en pâture sans grande conviction.           

Après les départs consécutifs de ses rangs d’un certain nombre de ténors de l’opposition, l’ancienne éminence grise de la diplomatie  du défunt Président Omar Bongo Ondimba mise désormais sur le repli identitaire pour espérer se refaire une survie politique avant l’échéance.            

Malheureusement, plane sur cette ambition l’ombre de l’opposant, Alexandre Barro-Chambrier, lui aussi ancien ministre d’Omar Bongo Ondimba et d’Ali Bongo Ondimba, issu de la communauté myèné, tout comme l’actuelle chef du gouvernement, Rose-Christiane Ossouka Raponda, pourront, en faveur de leur camps respectifs, effriter les intentions de vote à la faveur de Jean Ping.

Qui se verrai relégué à la 5ème ou 6ème au terme du scrutin. Et s’en serait terminé pour l’imposteur de forfaiture qui a usé de superflues pour s’imposer comme leader de l’opposition  grâce au portefeuille. En effet, ceux des compatriotes qui se sont abstenus de soutenir ou apporter leur confiance au candidat malheureux en 2016, on eut tors d’avoir raison très tôt. Aujourd’hui la réalité en est la parfaite illustration. La communauté estudiantine ou les leaders syndicaux qu’il espérait embrigader et manipuler à souhait devrait pouvoir lui tourner le dos. Les travaux de réhabilitation de l’UOB (Université Omar Bongo) menées actuellement de main de maitre par Noureddin Bongo Valentin, le Coordinateur général des affaires présidentielles, sont pour Jean Ping, un handicap majeur de parvenir à son funeste dessein.             

Reclus, l’homme du bord de la piscine compte désormais sur des activistes de l’hexagone, financés en souffre-douleur, afin de mettre le pouvoir sous pression tout en espérant une hypothétique déclaration de la vacance de pouvoir. Mauvais perdant de 2016, Jean Ping, lâché par ses soutiens perfides de l’Union européenne n’a plus d’alternative. « Une erreur est d’autant plus dangereuse quelle contient plus de vérité ». Tout comme : « Toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, il vaut mieux un mensonge qui cultive la paix qu’une vérité qui sème la guerre ».

Cela est bien réel aujourd’hui pour une opposition gabonaise grabataire constitué d’anciens barons du régime au bord de l’apoplexie et prête à l’implosion. A qui la faute ?

Thierry Mocktar        

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