Site paradisiaque à la richesse faunique et floristique exceptionnelle, le département de la Haute-Banio dont le Chef-Lieu est Ndindi, dans la province de la Nyanga pourrait faire l’affaire du tourisme locale. A condition toutefois d’être valorisé dans les règles de l’art en la matière.
Le département de la Haute-Banio est une merveille touristique. Ses caractéristiques naturelles pouvant offrir des merveilleux moments de détentes, de repos et de promenade, sa majestueuse « Mer Tiya » qui s’étend sur un linéaire de 90 kilomètres, la beauté de ses paysages naturels indescriptible et de son littoral pour ne citer que ces caractéristiques, font de la Haute-Banio, un site touristique d’une beauté sans pareille.
« Le Département de la Haute-Banio/Ndindi offre plusieurs opportunités sur le plan touristique, les promoteurs des œuvres de l’esprit/acteurs culturels c’est-à-dire les « Artiste Peintres, les Ecrivains, Artistes musiciens et Cinéastes » pourraient y trouver une source d’inspiration à travers la richesse de la nature présente sans oublier l’hospitalité en « Pays Vili » est un autre pan de notre richesse culturelle sur le plan sociologique et anthropologique », note un autochtone.
Accoler à cette beauté, l’imparable mangrove longeant le long du littoral qui pourrait être un lieu d’attraction professionnelle pour les chasseurs d’images naturalistes pour observer les buffles, les éléphants, les crocodiles et autres animaux. Avec son impressionnante biodiversité et ses écosystèmes naturels à couper le souffle aux visiteurs, la Haute-Banio est un paradis terrestre qui ne demande qu’à être valorisé au grand bonheur du Gabon et des touristes.
Par exemple, le ministère du Tourisme que dirige Jean-Norbert Diramba pourrait examiner tous les contours autour de la valorisation de la destination « Ndindi » dans la Haute-Banio en promouvant des activités qui profitent aux populations de cette localité.
Le développement du secteur touristique dans cette localité pourrait par exemple être une réponse « efficace » face à l’épineuse question du chômage qui prend des proportions inquiétantes, en créant des niches d’emploi(s), sur le plan culinaire, la « Mer Tiya » étant très poissonneuse, devrait être une source pour développer l’activité autour d’une pêche responsable de « Poisson d’eau douce » dans la localité.
En effet, se trouvant aux confins de la frontière entre le Gabon et le Congo-Brazzaville, cette contrée a ceci de particulier qu’elle produit du poisson d’eau douce et du poisson d’eau salée, du fait que les eaux de la « Haute-Banio » côtoient celles de « l’Océan Atlantique ». « C’est donc un site paradisiaque qui regorge comme tout environnement de cette nature, un côté fantasmagorique qui aiguise la curiosité pour les amateurs de la mystique », fait remarquer l’autochtone de Ndindi.
Les autorités gabonaises, qui font de la gestion durable des écosystèmes naturels et de la lutte contre les changements climatiques, leur préoccupation de premier ordre, doivent se saisir de la question de la valorisation des sites touristiques tels que celui de la Haute-Banio qui pullulent le Gabon. Ce, d’autant plus que l’exceptionnel richesse des paysages gabonais ne manque pas de susciter la curiosité et l’admiration de plus d’un.
« Welcome to Ndindi » !
Pierre BOUTAMBA (source Astanyas Mayes Kahells Bouka)
