Ali Bongo Ondimba qui ne supporterait plus l’impénitence de certains de ses collaborateurs ainsi que d’autres faits de duplicité incriminé à une autre catégorie de ses concitoyens, entend bien réaménager son exécutif dans les tous prochains jours, si ce n’est plus qu’une question de temps, entend-on dire dans certains milieux.
Des changements majeurs et importants qui pourraient survenir et bouleverser les plans de certains clans qui se sont arrogés des parcelles de pouvoir dans les hautes sphères décisionnelles du pays dans la perspective des prochaines consultations électorales de 2023.
Le coup de gueule du chef de l’exécutif gabonais à l’endroit du gouvernement et réitéré aux Forces de défense et de sécurité dans le discours à la nation du 16 août dernier, sont autant d’indices qui prouvent de la détermination du président Ali Bongo Ondimba de mettre un terme à la mal gouvernance du Gabon.
Afin d’amorcer un nouveau virage pour 2023, en mettant en avant les intérêts des populations au-dessus de toutes considérations.
Ces derniers temps l’on observe, à travers le pays, une clameur populaire traduisant le mécontentement des populations à l’endroit de ceux des responsables désignés pour accompagner la politique du chef de l’État sur le terrain. Surtout quand il s’agit des castings, tout aussi, mal inspiré. Dont les choix opérés ont favorisé une forme de gabegie financière et prédation des ressources de l’État. Les récents procès des ex « BLA-Boys » illustrent parfaitement le degré de l’impunité qui a atteint son paroxysme avec la promotion et le copinage dans la promotion à de hautes fonctions de responsabilité publique.
Ces procès, pour une certaine opinion, ont également révélé l’incurie, l’immaturité et l’échec de la promotion de certains jeunes à des fonctions politiques et publiques.
Pour matérialiser son ambition de changement, le président Ali Bongo Ondimba devrait faire appel à la jeune garde des « Rénovateurs » des années 80-90 qui lui serait encore fidèle.
En effet, pour de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise, le clan des « Rénovateurs » devrait prochainement effectuer un retour aux côtés d’Ali Bongo Ondimba. Au regard de la fidélité sans faille vouée au chef de l’État par François Engongah Owono, Adrien Nkoghé Essingone, Germain Ngoyo Moussavou – Edgard Anicet Mboumbou Miyakou les derniers gardiens du temple – auxquels on peut ajouter quelques noms d’autres fidèles, eux aussi, victimes de la cupidité de la guerre de clans au sommet de l’État qui s’est déclarée en l’absence « temporaire » du Président de la République.
La confiance renouvelée par le chef de l’État à l’endroit de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, malgré les allégations mensongères dont est victime l’officier général de la part de ses détracteurs, a permis à Ali Bongo Ondimba de maintenir et de renforcer le dispositif sécuritaire du pays. Dont la démonstration de force de la montée en puissance de la Garde Républicaine traduit l’engagement, la détermination et le dynamisme impulsé à la tête de ce corps d’armée par un homme aux compétences avérées et pétri de qualité.
Au niveau du Parti démocratique gabonais, le tout nouveau Secrétaire général, Steeve Nzégho Diéko, bénéficie lui aussi de cette entière confiance du Distingué Camarade Président. Avec pour mission la mise en œuvre du concept « régénération-revitalisation » pour une victoire d’Ali Bongo Ondimba en 2023. D’ailleurs au cours des tournées effectuées dans certaines circonscriptions, le chef du parti au pouvoir ne cesse de mettre en garde ceux des militants et certains responsables du parti friands, en période électorale, de la pratique de la duplicité ou de l’intérêt personnel.
Thierry Mocktar