Des rumeurs persistantes faisant état d’un AVC (Accident vasculaire cérébral) contracté par Marie-Madeleine Mborantsuo « 3M », et qui serait la conséquence de son absence prolongée hors du Gabon, ont follement envenimées les réseaux sociaux sans apporter la moindre preuve d’un ensemble d’allégations infondées.
Les adversaires et/ou encore les personnes qui en veulent tant à la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon agiraient de la sorte, est qu’il y’a lieu de dire que rien ne semble plus aller droit dans le ciboulot des auteurs et commanditaires de cet acharnement sur la personne de Marie-Madeleine Mborantsuo. Et pour cause, sa position dans l’ordre protocolaire constitutionnel de l’État et du principe de la séparation des pouvoirs.
Après les « ont dit » sur les prétendues démêlées judiciaires ou les spéculations de mises en examen en France de Marie-Madeleine Mborantsuo, ensuite les dénonciations gratuites sur une prétention d’accession à la magistrature suprême publiée par une certaine presse locale, il est désormais question d’un AVC contracté par celle que l’opinion appelle affectueusement « 3M ». Que n’imagineront pas à l’avenir ces détracteurs pour nuire et porter atteinte à la dignité de la personne qui a les épaules en place et la tête bien sur ses épaules ?
Malgré cette cabale odieuse, dont les commanditaires devraient en avoir honte du fait d’une mise en chômage par le pouvoir en place, il y’a lieu de reconnaitre qu’après avoir pris part au plan national à certains événements douloureux et survenu au sein de sa famille biologique, accaparée par le devoir de servir la Patrie, un exercice auquel elle s’y attèle depuis trois décennies dans l’exercice de ses fonctions, l’absence de Marie-Madeleine Mborantsuo du pays se justifie par le fait qu’elle conduit, depuis la période de mars-avril, une délégation gabonaise à La Haye, où elle compte, comme toujours, défendre le dossier sur le différend frontalier de l’île l’Île Mbanié aupres de la CIJ (Cour internationale de justice) face à la Guinée-Equatoriale.
Un dossier qui avait ressurgit en 2000, quand de prétendu « opposants » au régime du Président Ali Bongo Ondimba, du temps de leur passage aux affaires sous le défunt président Omar Bongo Ondimba, ont voulu brader cette partie du territoire national à des fins mercantiles à un pays voisin. Et comme ses derniers sachent que leurs noms pourraient bien être cités dans cette démarche, voilà nis grands « chômeurs » politiques de la République ont opté pour la déstabilisation à outrance de Marie-Madeleine Mborantsuo et sa délégation. Mais pour combien de temps resteront-ils encore dans l’ombre ? Tant plus que quoi qu’il en soit, la vérité finira toujours par éclater au grand jour.
Thierry Mocktar