Lee White, s’est ouvert à la presse récemment, faisant des révélations sur l’état de santé d’Ali Bongo, président déchu, Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, Lee White a également exprimé son attachement à l’Afrique et son désir d’avoir un impact significatif dans la lutte pour la sauvegarde de la planète.
Les confidences de White concernant Ali Bongo ont suscité un vif intérêt, étant donné qu’il a été un membre éminent des gouvernements d’Ali Bongo depuis 2019 et a occupé des postes clés liés à la préservation de l’environnement au Gabon. Ayant passé plus de 30 ans de sa vie dans le pays, dont une grande partie aux côtés d’Ali Bongo et de son défunt père, Omar Bongo Ondimba, Lee White était bien placé pour fournir un éclairage unique sur la question.
Selon le fils de l’Ogooué-Ivindo, la santé d’Ali Bongo Ondimba s’est détériorée après son accident vasculaire cérébral survenu en octobre 2018 à Ryad, en Arabie Saoudite. Cette révélation contraste avec les déclarations rassurantes des autorités gabonaises qui ont permis à Ali Bongo Ondimba de se présenter pour un troisième mandat. Lee White a témoigné du fait qu’après son AVC, Ali Bongo Ondimba était diminué, une information provenant d’un proche influent du cercle de l’ancien président gabonais.
Toutefois, la vie de Lee White a pris un tournant lors du coup d’État militaire qui a renversé l’ancien pouvoir. Il a été accusé de détournement de fonds publics et de malversations par certains agents de son ministère. Cette situation a conduit Lee White à se rendre dans les locaux de la Direction générale de la Contre ingérence et de la sécurité militaire. Il estime que ses actions visant à combattre l’exploitation illégale de la forêt ont entrainé des hostilités de la part d’intérêts économiques puissants.
Installé avec sa famille en Écosse, dans la ville de St Andrews, Lee White reste profondément attaché à l’Afrique. Il reconnaît qu’il y a une planète à sauver et est convaincu que son expertise technique et politique lui permettra d’avoir un impact plus fort en restant en Afrique. Bien qu’il ait refusé un poste de conseiller au Congo, il n’exclut pas un éventuel retour au Gabon, où sa connaissance intime de la forêt pourrait s’avérer précieuse.
Le fils du bled