Lambaréné fait face à une situation préoccupante en raison des coupures d’électricité et d’eau qui se multiplient ces derniers mois, ce qui a un impact négatif sur le tissu économique de la ville du grand blanc. Cette situation est principalement due à une mauvaise gestion de la part des responsables de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), chargée de fournir ces services essentiels.
Selon des sources fiables, la SEEG disposait initialement de 5 groupes de production d’électricité. Malheureusement, les groupes 1, 2 et 3 sont tombés en panne sans que des mesures appropriées ne soient prises pour les réparer. De plus, l’un des deux groupes restants a été débranché et envoyé à Mouila dans la Ngounié, suscitant des interrogations sur l’identité de la personne ayant pris cette décision, étant donné qu’un seul groupe ne peut suffire à alimenter toute Lambaréné.
En outre, un incident est survenu avec un grumier qui a endommagé un poteau de la ligne électrique de Kango, principale source d’alimentation de la commune de Lambaréné. On peut se demander si cet incident a été intentionnel, car depuis lors, les habitants font face à des coupures d’électricité fréquentes et prolongées, affectant leur vie quotidienne.
Les conséquences de cette situation sont multiples et nuisent non seulement au quotidien des habitants, mais également à l’économie de la région. Les coupures d’électricité entrainent l’immobilisation de nombreux moyens de transport tels que les grumiers transportant des marchandises, les conteneurs et les véhicules de transport urbain. De plus, la route menant à l’hôpital régional Georges Rawiri de Lambaréné est bloquée depuis plusieurs jours, ce qui constitue un véritable danger pour la santé et le bien-être des habitants.
Face à cette situation critique, les habitants sont de plus en plus préoccupés et se sentent abandonnés. Ils attendent des mesures concrètes de la part des autorités compétentes afin de résoudre cette crise énergétique qui perturbe gravement leur vie quotidienne et affecte l’économie locale.
Newman
