Sur instruction du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche Jonathan Ignoumba, le week-end dernier, le Directeur Général des Pêches et de l’Aquaculture, Dr Brice Didier Celce Koumba Mabert, accompagné du Directeur des Programmes pêche et eaux douce de l’ONG américaine The Nature Conservancy (TNC), Jean Churley Manfoumbi, étaient à l’écoute des pêcheurs du Lac Anengué.
L’invitation des pêcheurs du lac Anengué a permis d’établir un dialogue constructif entre les autorités et la communauté des pêcheurs. Dr Brice Didier Celce Koumba Mabert a insisté sur l’importance pour les pêcheurs de se conformer aux réglementations en vigueur au Gabon, telles que l’obtention d’une carte de pêcheur et d’une autorisation de pêche légale.
Une vue des pêcheurs du Lac Anengué
Les échanges ont également mis en lumière les préoccupations des pêcheurs locaux quant à la présence de pêcheurs étrangers et à l’introduction de pratiques préjudiciables dans le lac Anengué. Face à ces défis, le Directeur Général des Pêches et de l’Aquaculture a annoncé la mise en place de mesures conservatoires temporaires dans l’attente d’études scientifiques approfondies pour élaborer un plan d’aménagement des pêcheries dans le lac Anengué.
Ces mesures incluent la définition de périodes d’ouverture et de fermeture de la pêche, la coordination avec les forces de l’ordre, la réflexion sur l’établissement d’une mercuriale et l’identification des pêcheurs opérant dans le lac Anengué dans le département de Benjé dans la province de l’Ogooué-Maritime.
Cette approche proactive témoigne de l’engagement des autorités envers une gestion durable des ressources halieutiques et la préservation des écosystèmes lacustres. La rencontre au lac Anengué représente un pas significatif vers une approche collaborative pour assurer une pêche responsable et équilibrée. En impliquant les acteurs locaux et en prenant des mesures concrètes, il est possible de garantir un avenir durable pour la pêche dans cette région.
Sofia
