Plus d’un quart de siècle après son déclenchement, l’affaire dite des « Biens mal acquis » continue de faire parler d’elle. Tant que plusieurs lobbies occidentaux semblent, uniquement, exercer leur pression judiciaire sur le continent africain. Au point d’irriter indéfiniment la dignité des personnes soupçonnées d’être mises en cause ainsi que celle de leurs proches.
C’est le cas notamment des enfants du défunt Président gabonais, Omar Bongo Ondimba. Qui semblent vivre un véritable acharnement et complot politico-judiciaire dans cette affaire depuis le décès du patriarche, le 8 juin 2009.
Selon des informations diffusées la semaine dernière (21 avril 2022, ndlr) par plusieurs médias français, dont la chaîne de télévision « TV5 Monde », dont les réseaux sociaux ont servi de relais, il aurait été fait état de la mise en examen de quatre membres de la fratrie.
Soupçonnés de recel de détournement de fonds publics, de corruption abusive et passive et d’abus de biens sociaux, sans pourtant apporter les preuves matérielles de leur implication ou culpabilité par le zèle de la justice française à leur encontre.
Une insécurité juridique de cette justice française sélective qui laisse penser à un acharnement politico-judiciaire envers ces personnes. Surtout à quelques mois de l’organisation des élections présidentielles au Gabon. Alors qu’un membre de la fratrie, en l’occurrence, l’actuel chef de l’État est pressentie candidat à un énième mandat à la présidence de la République.
Alors que depuis le déclenchement de l’affaire dite des « Biens mal acquis », les personnes sur lesquelles pèsent ces soupçons ont toujours calmées et contestées, preuves à l’appui, leur innocence devant la justice française « avoir conscience de cette origine douteuse.
En effet de nombreuses analyses ferait plutôt état de tentatives de manœuvres déstabilisatrices de la part de lobbies français et occidentaux en collusion avec certains acteurs politiques locaux visant à influencer la volonté du peuple gabonais à accepter la candidature d’Ali Bongo Ondimba en 2023.
Chose que l’opinion nationale n’entend d’ailleurs pas leur accorder suite à la clameur qui provient des quatre coins du pays, appelant massivement à la candidature de l’actuel chef de l’État.
Thierry Mocktar