Que d’avoir atteint les objectifs pour lesquels il s’est visé, le post de l’activiste, Jonas Moulenda, sur la personne d’Estelle-Flore Angangou, a plutôt soulevé l’ire et la désapprobation de nombreux internautes sur les réseaux sociaux.
D’une indécence verbale de par la bassesse, sans nom, des propos employés par l’activiste pour « qualifier » la Porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir, l’opinion nationale a finalement été indignée et choquée face à ce quelle considère désormais de dérive et dépravation de mœurs de la part de ceux, des compatriotes, qui passent pour des donneurs de leçons de démocratie ou qui servent de tribunes de relais aux discours politiques et faméliques de bouffons acteurs dans des abbayes de tripots.
Certes, tout être humains, quel que soit son rang social, sa nature, son tors, mérite à bien des égards du respect pour sa vie privée et du respect pour ses responsabilités. Car s’en prendre à une femme, épouse, mère et haut responsable politique de la sorte relève simplement d’une cécité gravissime. L’activisme aurait-il finalement démontré que la cause politique qu’il prétend défendre n’a plus d’arguments pour convaincre les gabonais ?
Aujourd’hui, compte-tenu de l’évolution du temps, il n’est plus question de juger les personnalités politiques et publiques à travers leur vie privée, mais plutôt par les actes que ces personnes posent pour la communauté. Estelle-Flore Angangou qui est une femme de caractère a finalement reçue plus de soutien et de la compassion de nombreux gabonais indignés au lieu d’être jetée en pâture par la prestance volubile et virulente de Jonas Moulenda.
Qui visiblement a ouvert la boîte de pandore qui ne serait pas prête à être refermée de sitôt. Au risque de mettre en péril le « vivre-ensemble » gabonais.
Thierry Mocktar