Michaël Moussa Adamo a-t-il traité les syndicalistes réunis autour de la plateforme du Syndicat des agents des affaires étrangères (SAAE) de « cons » et de « couillons »? La réponse est oui. D’ailleurs, André Assou Ello, son président, n’a pas manqué de s’indigner et de condamner les propos orduriers du ministre des Affaires étrangères.
Seulement, l’affaire ayant fait le tour des réseaux sociaux, offusquant au passage l’opinion publique, le collaborateur d’Alain Claude Billie By Nze, fraîchement nommé, a tout de suite tenté de la noyer de la pire des manières.
Depuis dimanche 15 janvier dernier, des « médias moutouki », crevant la dalle et prêt à tout, ont volé au secours de Michaël Moussa Adamo. Leurs honteuses publications, contraires à l’éthique et à la probité exigées en journalisme, viennent confirmer que dans la corporation, il existe bien cette catégorie de journaleux capables de s’abaisser pour des miettes. Pitié, me direz-vous !
Les Gabonais méritent mieux que des mercenaires ambulants. Informer les populations est un devoir qui exige de chaque journaliste un minimum de probité morale.
En essayant de présenter Michaël Moussa Adamo comme la grande victime d’une « cabale », alors qu’il n’en n’est rien, le membre du gouvernement ayant été pris dans ses propres turpitudes, est juste dommage et regrettable.
Pour l’heure, ce que l’on sait, c’est que André Assou Ello a présenté le ministre Michaël Moussa Adamo comme un personnage fermé au dialogue, injurieux et condescendant.
Les résolutions du Syndicat des agents des affaires étrangères (SAAE) sont claires : le mouvement de grève devrait se durcir.
Les prochains jours l’illustreront.
Nous y reviendrons.
Le fils du bled