Il se murmure, et ce n’est pas le Journal Échos du Nord qui peut nous contredire dans sa parution numéro 704, que Ian Ghislain NGOULOU, le Directeur de Cabinet de Noureddin Bongo Valentin n’a pas tranché avec les pratiques de Brice Laccruche Alihanga, ancien Directeur de Cabinet du Président Ali Bongo Ondimba. Comme lui, il s’implique dans les nominations de plusieurs personnalités aux postes clefs des hauts fonctionnaires de l’administration gabonaise en phase avec ses ambitions.
Pratique désormais bien connue, juste avant leur nomination, Ian Ghislain NGOULOU les invite à un rendez-vous très discret, les auditionne pour les jauger et leur donner leur feuille de route. C’est ainsi qu’à la Mairie de Libreville, au nombre des nominations attribuées à l’ancien maire de Libreville, Léandre Nzué, au sein de l’hôtel de ville de Libreville, l’on apprend de source sûre que le directeur de cabinet de Noureddin Bongo Valentin a vraisemblablement joué du coude en faisant nommer ses proches par le Maire sortant notamment entre autres, la Directrice Générale des Ressources Humaines et des Affaires Social Mme. KOUMBA MALEKOU épouse MOUSSADJI;
la Directrice Générale des finances, Mme. Gisèle Yolande MOMBO;
le Directeur Général des Affaires Économiques, Mr Franck Lionel TCHANDI DINE BELLO.
Mais l’appétit venant en mangeant, le blog confidentiel révèle qu’après avoir obtenu certaines directions générales de la Mairie, Ian Ghislain NGOULOU aurait également sollicité sans succès pour un de ses proches le poste d’Inspecteur général municipal (IGM) auprès du Maire sortant. Cette mésentente entre les deux hommes n’a pas été du goût du faiseur de roi Ian Ghislain NGOULOU, qui selon la même source aurait participé au même titre que certains réseaux tapis dans l’ombre à précipiter Léandre Nzué aux enfers.
La pratique est devenue systématique et témoigne de l’exercice du pouvoir du Directeur de Cabinet du fils aîné du Chef de l’État.
Toujours selon la même source, Ian Ghislain NGOULOU œuvre actuellement en coulisse dans l’objectif de positionner Calixte Désiré Nsie Edang a la tête de l’hôtel de Ville. Très certainement informé de ces sombres manœuvres, Calixte Désiré Nsie Edang jubile d’approcher le soleil et le vrai pouvoir. Mais ce projet présente un problème dans le fait que ce dernier dispose d’un mandat de 4ans à la commission nationale de l’enrichissement illicite où il siège. Il ne peut donc pas présider au bureau du prochain conseil municipal.
Calixte Désiré Nsie Edang est un homme politique originaire du 3e arrondissement de la Commune de Libreville. Ce mandat est vraisemblablement destiné aux fangs du 2e arrondissement de la Capitale issus de la province de L’estuaire si on s’en tient bien sûr à la loi non écrite qui régit cette administration depuis belle lurette. Pour beaucoup de Librevillois, l’hôtel de ville a besoin d’un homme plus pondérer que son prédécesseur, ayant une expérience dans la gestion des collectivités locales et une expertise professionnelle avérée.
Pour l’heure, rien ne garantit la réussite des petits plans de Ian Ghislain NGOULOU. De plus, selon le site Direct info, ce dernier aurait fait l’objet d’une interpellation par les services spéciaux de la Présidence le mercredi 25 Novembre 2020, sur les faits de détournement de fond et blanchiment des capitaux. Cette interpellation lui aurait valu le retrait de ses badges de sécurité et code d’accès à la Présidence il y a une dizaine de jour plutôt. Il faut s’inquiéter d’un système qui crée des allégeances personnelles entre les hauts fonctionnaires et le Directeur de Cabinet tout-puissant qui leur dit « C’est à moi que vous devez rendre compte ».
Pour rappel : La période intérimaire de Serge William Akassaga Okinda, prend fin ce mardi 15 Décembre 2020, les agents municipaux attendent toujours l’annonce du Conseil Municipal Extraordinaire qui va élire à la tête de cette institution un nouveau Maire.
Par : La rédaction