Depuis l’arrivée de Jessy Ella Ekogha, le 5 décembre 2019 à la tête de la direction de la communication présidentielle(DCP), l’on constate des élucubrations dans le milieu de la presse libre et indépendante. Une guerre médiatique interposée est livrée depuis plus de deux ans, cela au vu et au su de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
Arrivée à la tête de la direction de la communication présidentielle (DCP), Jessy Ella Ekogha, a défaut de collaborer avec les medias existants légalement reconnus comme ses prédécesseurs, le blanc de Bitam aurait créé sa propre galaxie médiatique à savoir : Media241.com, Bulongu.com, Bazooka, Lescalpel.com, la Libreville.com, la Calotte et bien d’autres seraient les médias dits « du palais » membres de cette brumeuse association médiatique, apprenons-nous.
Selon les organisations de la presse libre et indépendante que sont l’OPAM, l’UPPIG et le CPPPL, les médias dits « du palais » excellent dans la manipulation, le rafistolage de l’information, la diffamation et bien d’autres maux minant présentement le milieu de la presse gabonaise.
Et curieusement cela se fait depuis plus de deux ans au vu et au su de la HAC restée jusque-là silencieuse et spectatrice de ce spectacle nauséabond, elle qui pourtant a la tâche de réguler la communication au Gabon et qui n’a point de complaisance lorsqu’il s’agit de suspendre les journaux critiquant à tort ou à raison le pouvoir Gabonais.
Une position de la HAC laissant pantois les professionnelles de la presse libre et indépendante, laquelle conforte auprès d’une certaine opinion la thèse du complot au profit du pouvoir, sinon qu’est-ce qui justifierait le silence de Germain Ngoyo Moussavou et ses conseillers membres ?
Pierre BOUTAMBA