Freiné, dans ses libations impopulaires, par la Cour Constitutionnelle, suite à l’annulation successive des arrêtés controversés n°559/PM et n°685/PM fixant l’entrée en vigueur de nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, le gouvernement est convoqué, ce Lundi 3 janvier 2022, pour une session du Conseil des Ministres par le Président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
D’aucuns annoncent déjà ce tour de table comme étant celui du bilan avant, très certainement comme tant attendu, celui du dépôt du tablier pour insuffisance de résultats. D’ailleurs de nombreux membres du cabinet Rose-Christiane Ossouka Raponda, depuis la notification des décisions de la Cour Constitutionnelle, ne dorment plus d’un sommeil juste.
Car dans l’incapacité de satisfaire aux préoccupations des gabonais. La défiance du gouvernement à l’endroit de la Cour Constitutionnelle devrait également être l’une des raisons évidentes de l’éviction de l’actuelle équipe gouvernementale. Dont la gardienne des lois gabonaises a tenue à rappeler le principe du respect des règles de procédures.
A travers les décisions n°43/CC et n°45/CC, la haute juridiction aurait désamorcé une implosion populaire qui profilait à l’horizon. Dans son traditionnel discours à la nation du 31 décembre 2021, à l’occasion des vœux de nouvel an, Ali Bongo Ondimba, a mis en garde la castre de ses concitoyens qui a perdu le sens de l’intérêt général, qui joue contre son camp ou contre le peuple.
Thierry Mocktar
Les premières têtes qui doivent tomber sont celles de Patrick Obiang alias patoutou, Lambert Matha, rose Ossouka, Madiya Hugues, tous des Vaux riens.