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vendredi, 22 novembre 2024

Gouvernement Rose-Christiane Ossouka Raponda : comme un air de changement !

Le Plan d’accélération à la transformation (PAT) est, à ce jour, considéré par l’ensemble des acteurs politiques du pays comme étant le programme de mise en œuvre des politiques publiques du programme du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, en faveur des populations paupérisées par l’inaction du gouvernement en manque de créativité. Le rapport final sur le recensement biométrique des agents de l’État, remis dernièrement au président de la République par la Ministre Madeleine-Edmée Berre, va-t-il finalement sonné le glas de fin de la présence de Rose-Christiane Ossouka Raponda à la primature ?

Toute chose qui laisse supputer l’opinion nationale vers un possible changement de tête au sein du gouvernement gabonais dans quelques jours. Surtout que les dernières sorties publiques de Rose-Christiane Ossouka Raponda n’ont pas manqué de susciter l’émoi et bien des interrogations diverses sur l’engagement à la conduite de l’action gouvernementale. Est-ce à dire que l’actuelle locataire du « 2 décembre », pourrait, dans quelques jours, tomber en disgrâce ?           

Dans le domaine de l’action gouvernementale, très sélectif et contraignant, ce n’est ni la durée encore moins la stabilité de l’équipe en place qui compte. C’est plutôt l’efficacité à laquelle l’on devrait parvenir pour la satisfaction des attentes du plus grand nombre. A ce niveau, il faut s’avoir s’adapter au contexte et trancher sur le vif au plus vite. Surtout que la majorité des membres du gouvernement ne sont pas des inconnus du milieu de la gestion de la chose publique.

Le moment serait-il venu de juger le bilan de l’action gouvernementale compte tenu de l’attente, encore trop longue, des résultats significatifs ? Tant plus que le quotidien des gabonais doit être progressivement amélioré et l’avenir du pays mieux préparé. Dans sa mise en œuvre, le PAT intègre également en son sein l’excellence et la performance de l’administration publique.

En effet, la performance d’une administration publique dans un État de droit en quête d’émergence, comme le Gabon, doit être considéré comme le moteur de croissance. Les agents publics ont droit de bénéficier des meilleures conditions de travail, d’une gestion dynamique de leurs carrières respectives, gérés sur la base du mérite et du goût de l’effort au travail pour atteindre les objectifs assignés : l’excellence et la performance.                       

Piloté par Rose-Christiane Ossouka Raponda, dès sa prise de fonction, le PAT, connaît un grand retard vers sa mise en œuvre. Alors que les résultats de la matérialisation  sont vivement attendus au bout des deux années avenir. Le PAT va-t-il être l’une des raisons de l’éviction de son poste de la Première ministre ? Le rapport remis dernièrement au chef de l’État par la Ministre de la Fonction Publique relève bien des anomalies dans la gestion des effectifs des ressources humaines des agents publics de l’État.

Notamment le fameux surplus d’agents fictifs (près de 12 000) dont l’émargement au fichier de la solde  greffe considérablement le budget de l’État. Qui en est responsable ? Plusieurs fois pressentie au poste de Premier ministre, Madeleine-Edmée Berre, dans la visée de la poursuite des réformes initiées par le Président de la République pour rendre l’administration  publique gabonaise performante, a, certainement, fragilisée le contrat de confiance de l’action gouvernementale menée par son chef qui fût Ministre de la Fonction Publique de 2012 à 2013.

Thierry Mocktar      

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