Désormais tenancière de la direction générale de la Gabon Oil Company (GOC), Odette Nzaba Makaya Delbrah ne fait depuis quelque temps, pas l’unanimité en raison d’une procédure jugée unilatérale, d’elle, d’envoyé en chômage forcé 15 femmes gabonaises promotrices d’une TPE spécialisée dans le nettoyage (Net Service).
A Gabon Oil Company, si cette affaire alimente les conversations dans les couloirs, ce n’est pas tant à cause de la personne de la nouvelle directrice mais du caractère à la fois injuste et unilatérale de sa décision d’envoyer en chômage des femmes qui se sont mobilisés pour sortir des sentiers battus de la dépendance à un patron en créant leur propre entreprise.
En effet sous dépendance d’un ressortissant Libanais détenteur d’une entreprise de prestation auprès de la GOC, 15 femmes vont en 2015 se réunir pour créer l’entreprise de nettoyage Net Service afin d’être autonome comme le revendiquent les plus hautes autorités du pays, dont la première Dame Sylvia Bongo Ondimba et son époux Ali Bongo Ondimba.
L’initiative de la création de cette structure part du fait qu’elle percevait par les mains de leur patron, un ressortissant Libanais, des miettes de leur prestation. Si jusqu’à un passé récent, leur idée d’entreprise a été bien reçu par la hiérarchie d’antan de la GOC, il aura fallu attendre l’arrivée de la nouvelle directrice pour que leur projet tombe à l’eau.
Dès son arrivée à la tête de la Gabon Oil Company il y a plus d’un an, la directrice va mettre, sans motif quelconque, brusquement fin au contrat de ces dernières, les envoyant toutes au chômage. A la GOC, il aurait été constaté que ce fut une décision unilatérale de la DG et curieusement c’est la société (Ultime Service Plus) de sa copine et Directrice Commerciale, Nina Gnangui qui est désormais détentrice du nouveau contrat. Au sein de la société, on se pose des questions.
Le fils du bled
Drôle d’article qui manque cruellement d’objectivité. Enfin bref juste pour la lecture sinon perte de temps cet article.