« On n’est jamais jugé sur un bilan mais toujours sur sa capacité à se projeter dans l’avenir », avait dit un homme politique français. En effet, bien que la construction des hôpitaux avancent de façon exemplaire pour doter le pays d’infrastructures modèles et de référence, des carences subsistent toujours. Notamment en ce qui concerne la formation du personnel.
Non seulement soignant mais également de maintenance de tous ces équipements de haute technologie dont le Gabon s’est doté ses dernières années. Pour améliorer son système de santé, le Gabon doit résoudre ces questions. Surtout que le constat fait est que les services en milieu hospitaliers ne suivent pas.
Le Plan stratégique Gabon Émergent (PSGE) inscrit la santé des gabonais au rang de ses priorités. Le Gabon s’est engagé à offrir à sa population une médecine de qualité afin de garantir le développement du potentiel de sa jeunesse, et les adultes et les personnes vulnérables pour qu’ils accèdent à de meilleurs soins, et pour mener le une vie épanouie.
Sous l’impulsion du président Ali Bongo Ondimba, le Gabon est l’un des rares pays qui dépense plus en matière de santé par habitant.
Des investissements qui ont permis au pays de se doter d’infrastructures aux normes internationales. Et le président gabonais, reste intransigeant : « Je veux pour mes compatriotes le meilleur qui se fait, en matière de santé, quitte à recourir aux meilleurs spécialistes des quatre coins du monde », disait-il au cours d’une visite des différents chantiers qui n’ont rien à envier à certaines structures des pays développés.
À travers le pays, l’État a lancé un vaste programme de réhabilitation des centres de santé laissé à l’abandon. Ce qui n’occulte pas le manque de personnels et la formation continue. En effet, l’intérêt du gouvernement gabonais s’est axé sur l’ensemble du système de santé, qui malgré les efforts, continu de se caractérisé par de faibles taux indicateurs qui nécessitent un nouveau cap.
Afin que l’accès aux soins puisse s’améliorer de manière qualitative et quantitative pour concilier l’investissement à l’efficacité. La performance doit être placée au cœur du système de santé.
Les nouvelles réformes initiées par le gouvernement portent sur l’appui d’un partenariat public-privé technique, l’amélioration de l’accès des gabonais aux soins de santé de qualité et à la couverture vaccinale pour les nouveau-nés et les enfants, les femmes enceintes en misant sur deux chantiers.
Le renforcement des capacités et les infrastructures. Le nouveau mode de financement basé sur la performance et les recrutements liés aux besoins.
Thierry Mocktar