Décidément la politique d’ouverture et la main-tendue à l’unité et au rassemblement impulsée par le président par Ali Bongo Ondimba, en faveur de ses concitoyens de l’opposition, et que le chef de l’État a érigée en mode de gouvernance politique du pays, continue de marquer de nombreux points positifs. Surtout pour ceux qui ont compris la nécessité de taire les divergences en privilégiant l’intérêt de la nation.
Après un passage infructueux dans les rangs de l’opposition, Jean Eyeghé Ndong, ancien premier Ministre du défunt président Omar Bongo Ondimba, a décidé d’opérer son retour au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Le parti au pouvoir se retrouve ainsi avec une grosse « légume » politique dont le poids multidimensionnel est inestimable, en termes d’aura, dans la capitale gabonaise.
La déclaration officielle de ce retour a été annoncée par le concerné lui-même. C’était au cours d’une prise de parole politique dans son fief traditionnel du deuxième arrondissement de Libreville en présence de nombreux hauts responsables politiques du pays ainsi que d’une foule de sympathisants acquis à la cause.
La circonscription politique retrouve ainsi le fils prodige qui lui faisait tant défaut depuis de nombreuses années au point de succomber aux charme des vendeurs d’illusions politiques. En effet, livré à lui-même, le deuxième arrondissement de Libreville était devenu quasiment incertain pour le parti au pouvoir auquel il manquait un leader charismatique autour duquel les militants et les populations du cru pouvaient se reconnaître pour le même idéal.
Dont l’objectif reste focaliser sur la réélection du président de la République, Ali Bongo Ondimba. Ce nouvel épisode sonne le glas de fin de l’existence de l’opposition gabonaise, en manque d’alternance crédible et de confiance, dans cette partie de la capitale gabonaise. Compte tenu de la dimension politique véritable de Jean Eyeghé Ndong dans la commune de Libreville en général.
Thierry Mocktar