Le Gabon en lutte contre la flambée des prix. Une volonté ferme exprimée par le Président de la République Ali Bongo Ondimba à l’ouverture, le 13 février dernier, des travaux de la classe politique gabonaise majorité – opposition. Une manière pour le chef de l’État de rappeler à l’ensemble des forces vives de la nation et des administrations concernées par cette préoccupation d’ordre national, le bien-être auquel doivent s’attendre les populations.
Pourtant il y’a bien quelques temps, afin de répondre aux attentes des gabonais, le gouvernement à publier une mercuriale qui semble être ignorée par les opérateurs économiques et importateurs des produits de consommation ainsi que leurs chaînes de distribution qui continuent d’imposer leur diktats sur les prix.
Face aux multiples défis et les conséquences de la vie chère, la volonté du chef de l’État doit tomber dans des oreilles attentives pour une action conjuguée. Des solutions urgentes devraient être trouvées pour permettre aux différentes couches sociales de se nourrir de manière décente et à des coûts convenables selon la dimension du portefeuille de tout un chacun.
Occasion pour le Premier Ministre en ouverture des travaux des « Assises nationales sur la vie chère », ce Mercredi 12 avril, de rappeler que « ces Assises doivent parler du quotidien des gabonais, car c’est de cela qu’il s’agit ». Histoire de ne pas disperser la réflexion. Les hautes instructions du Président de la République transmises au gouvernement visent, en effet, à trouver des solutions en faveur d’un allègement du panier de la ménagère.
Au regard de la forte mobilisation que revêt la problématique de la vie chère au Gabon. Ces solutions devraient être favorables aux ménages les plus fragilisés. Le phénomène de la vie chère impact d’ailleurs sur un ensemble de segments quotidiens : alimentation, transport, santé, éducation, logement, services… des différentes couches sociales de la population gabonaise à faible revenu ou à revenu inexistant. Les facteurs de ce phénomène sont d’ailleurs récurrents, a dénoncé le chef du gouvernement.
Car les mesures jusque-là prises par les pouvoirs publics se sont avérées inefficace, inopérant ou encore insuffisante. Le gouvernement attend donc de ces travaux des propositions concrètes pour leur mise en œuvre dans l’immédiat et à court, moyen et long terme.
« En sollicitant une participation citoyenne et sans exclusive, le gouvernement attend un examen approfondi de la question de la vie chère au Gabon. (…) Nous devons faire œuvre utile », a indiqué Alain-Claude Billie By Nzé.
Thierry Mocktar