La récente adoption par le Parlement gabonais de la loi portant modification et complétion de certaines dispositions de la loi n°07/96 du 12 mars 1996, relative aux élections politiques, a déclenché une polémique au sein de la classe politique. Cependant, l’Union pour la Démocratie et l’Innovation Sociale (UDIS), lors d’une conférence de presse le jeudi 20 juillet 2023, a pris position en affirmant que ces ajustements étaient conformes à la loi.
Au fur et à mesure que l’échéance électorale approche, le climat politique au Gabon est marqué par une montée des tensions. Dans ce contexte délicat, l’UDIS a choisi de jouer la carte de l’arbitrage en apportant sa perspective sur la récente modification du code électoral.
Lors des conférences de presse, visant à décortiquer l’actualité du moment, la formation politique s’est penchée sur les controverses nées des amendements apportés au Code électoral. S’appuyant sur les faits et les dispositions légales, le porte-parole de l’UDIS, Jo Dioumy Moubassango, a appelé les protagonistes à aborder le « débat avec sérénité et impartialité ».
Selon M. Jo Dioumy Moubassango, seule une interprétation éclairée de la loi permettra de trouver un consensus parmi tous les acteurs politiques sur les points litigieux. Ainsi, il soutient que formellement, « aucune loi n’interdit la modification du Code électoral en année électorale », notamment lorsque cette initiative est émise par le Centre Gabonais des Élections (CGE), le gouvernement et les deux chambres du parlement. Cependant, il souligne que « le découpage électoral est expressément proscrit durant une année électorale ».
La formation politique a exhorté les acteurs politiques à privilégier une interprétation objective de la législation afin de dépassionner le débat.
Le fils du bled