Occuper de hautes fonctions politiques ou postes de responsabilité dans notre pays serait-il devenu une source d’animosité ?
En effet, des personnes malintentionnées s’identifiant comme activistes sous de faux profiles ou pseudos, et prétendant détenir des informations avérées sur le vécu de certains hauts responsables ou personnalités politiques du pays, ou encore détenir des résultats de malversations financières dans leurs charges, depuis quelques temps s’en prennent vertement à de paisibles compatriotes à travers les réseaux « sociaux » ou des presses « d’opérettes » servant parfois de relais de la diffamation.
Alors que ces prétendues « informations » relèvent très souvent d’une parfaite désinformation ou machination d’arnaqueurs perfides et de hackers. Une cybercriminalité qui ne dit pas son nom et qui prend, de plus en plus, d’ampleur dans notre pays. Et passe pour être une source de dénigrement de la dignité de la personne. Apres certains hautes personnalités de premier plan, au pouvoir ou proches de celui-ci, on remarque ces derniers temps une chasse aux sorcières de hauts cadres du pays qui sont la cible de ces malfaiteurs ambulants.
Noureddin Bongo Valentin, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba et depuis quelques temps, Gabriel Tchango, le maire de la commune de Port-Gentil, sont les cibles désignées de ces attaques de personnes. A quelle fin ? Tout simplement parce qu’ils auraient décidé de servir le Gabon et non se servir. C’est cette nouvelle méthode instaurée dans la gestion des affaires publiques qui semble fâcher ceux qui sont passés « grands maitres » dans l’art de confondre les caisses de l’État à leur tirelire personnelle.
En effet, on observe ces derniers temps que les compatriotes qui, inlassables, œuvrent pour l’intérêt général sont les mêmes qui sont la cible des vendeurs d’illusions. Dernièrement, c’est Fabrice Andjoua Bongo Ondimba à qui l’on a attribué le lourd tribut des malversations financières constatées au financement du réseau routier national. Alors que celui-ci est dans une totale décrépitude depuis plusieurs décennies. Qui en sont les responsables ? Pour d’autres activistes notoires, c’est Noureddin Bongo Valentin qui s’est accaparé des caisses du trésor public.
Alors que la task-force sur l’audit de la dette intérieure de l’Etat dû aux entreprises a permis de démanteler des réseaux de fausses factures s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Qui en sont les auteurs ? Pourtant ni Noureddin Bongo Valentin encore moins Fabrice Andjoua Bongo Ondimba ne sont ni membres du gouvernement ni membres de l’Assemblée nationale. Comment croire alors à la véracité des allégations mensongères formulées sur les réseaux « sociaux » ou par des presses « d’opérettes » à leur endroit quand les commanditaires se cachent sous de faux profiles ou pseudos.
A moins de croire que les fonctions occupées par Noureddin Bongo Valentin et Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, de par la familiarité ou les patronymes qui les attachent au détenteur du pouvoir, est ce qui attisent l’animosité des vendeurs d’illusions.
Thierry Mocktar