La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a renforcé ses efforts pour recouvrer les sommes dues par ses partenaires du secteur mobile, notamment Airtel Gabon et Moov Africa Gabon. Dans ce cadre, une première réunion de réconciliation s’est tenue récemment avec Airtel Gabon, marquant ainsi le lancement d’un processus destiné à régulariser les différends financiers accumulés au fil des années.
Selon une source interne, la SEEG réclame à Airtel Gabon un montant de 5 593 693 679 francs CFA, lié à des écarts de versements constatés entre 2015 et juillet 2024. Lors de cette rencontre, Airtel Gabon aurait reconnu une provision de 2 milliards de francs CFA, correspondant aux écarts déjà identifiés depuis le début du partenariat. L’opérateur a demandé à la SEEG de formaliser cette reconnaissance par écrit pour permettre le transfert des fonds. Toutefois, une grande partie de la somme réclamée reste encore en suspens.
Pour résoudre les écarts restants, les deux parties ont convenu de mettre en place un atelier commun dont les travaux ont débuté le 20 septembre 2024. Cet atelier vise à analyser les divergences entre les données fournies par la SEEG et celles d’Airtel Gabon, afin de renforcer la transparence et de poser les bases d’une réconciliation durable.
Du côté de Moov Africa Gabon, une régularisation est également en cours. L’opérateur a provisionné 300 millions de francs CFA qu’il s’est engagé à verser à la SEEG dès que les formalités administratives seront finalisées par cette dernière. La SEEG espère ainsi des avancées rapides pour stabiliser sa situation financière.
Bien que ces négociations soient encore à un stade préliminaire, elles représentent une étape cruciale dans la résolution des difficultés financières que traverse la SEEG. La société s’efforce de rétablir la confiance avec ses partenaires tout en veillant à ce que ses activités ne soient plus la cible de fausses accusations ou de campagnes de désinformation.
Le fils du bled
