Que fait le gouvernement ? Cette question a été primordiale lors de l’atelier du segment « transport » durant les « Assises nationales sur la vie chère ». Au regard du coût exorbitant des titres et trajets de transport, selon le mode emprunté.
Les panelistes de l’atelier ont recommandés à ce que, dans l’immédiat, le coût de transport revient à la normal. D’où la nécessité de revisiter la convention de concession entre l’État gabonais et l’opérateur Setrag en ce qui concerne le transport ferroviaire.
Certains « transporteurs » entêtés à maintenir l’inflation dans ce secteur gardent toujours le tarif élevé. Alors que depuis la levée des mesures de restriction sur la Covid-19, ces derniers ont quasiment renoué avec les chargements habituels.
Pourtant dès l’annonce faite par le président de la République pour alléger le panier de la ménagère, les acteurs du secteur continuent délibérément d’asphyxier financièrement les populations en pratiquant des prix, deux à trois fois, plus élevés que la normale.
Ainsi pointé du doigt, les exploitants du secteur maritime, aérien ainsi que ceux du des transports urbain, périurbain, suburbain et interurbain. Malheureusement, le gouvernement semble atone pour frapper du poing sur la table afin de remettre de l’ordre dans le secteur, malgré l’inflation galopante.
Thierry Mocktar