La question électorale aux lendemains apaisés, préoccupe et taraude les gabonais au regard des particules de « violences » qui semblent se manifester dans certains camps et états-majors politiques du pays.
Alors que de nombreux acteurs (politiques) en appellent au sens de la responsabilité. Pour le gouvernement gabonais, à travers ses communications, il n’est pas question de laisser s’installer les débordements pour qu’elle cause que ce soit prévient-il.
Recevant dernièrement les responsables et représentants des corps et missions diplomatiques accrédités au Gabon, le Premier ministre Alain-Claude Billie By Nzé, a fortement plaidé sur « l’importance d’un processus électoral apaisé en 2023 au Gabon ».
Le chef du gouvernement a tenu à rassurer la communauté internationale pour fournir des informations officielles concernant les préparatifs des premières élections générales (présidentielle, législative et locale) dans l’histoire politique du Gabon.
La concertation politique initiée par le chef de l’État en février dernier, a été un pas important vers l’établissement d’un véritable consensus concernant la mise en œuvre d’un dispositif électoral crédible.
La révision de la constitution et la modification de la loi électorale ont également été réalisées dans le but de répondre aux aspirations d’un nombre de citoyens, tout en assurant la crédibilité du processus. Toutes choses qui, pour le chef du gouvernement gabonais, devaient garantir à ses hôtes la tenue des élections démocratiques, crédibles et inclusives. Cela implique notamment de veiller à la sécurité des personnes et des biens pendant cette période électorale sensible.
Le discours du chef du gouvernement a également mis en évidence l’importance de la neutralité, conforme à la tradition diplomatique, car elle contribuera à assurer un processus électoral juste, transparent et équitable.
Thierry Mocktar