Sylvia Bongo, qui se trouve en résidence surveillée depuis le coup d’État du 30 août dernier, a décidé de saisir la justice française par le biais de ses avocats pour dénoncer sa situation actuelle.
L’ex-première dame du Gabon suscitait une forte opposition en raison de son omniprésence lors des événements publics. La terre semble se renverser pour Sylvia Bongo, qui a été privée de sa liberté. Selon ses avocats, elle aurait déposé une plainte en France au début du mois de septembre, qualifiant sa détention de « détention arbitraire« .
La plainte mentionne que Sylvia Bongo, également connue sous le nom de Mme Valentin, est retenue en captivité depuis le coup d’État, tout comme son fils cadet Jalil. Leur autre fils, Nourredin Bongo Valentin, est incarcéré dans un lieu secret, ce qui suscite des inquiétudes.
Me François Zimeray et Me Jessica Finelle déclarent, dans un communiqué de presse, que l’ancienne première dame pourrait être retenue dans sa résidence ou dans un lieu indéterminé au Gabon.
Ils soulignent que ces détentions arbitraires violent les lois en vigueur et expriment leur préoccupation quant à leur santé et leur sécurité. Ils demandent également des visites consulaires pour la famille, notamment pour Nourredin Bongo Valentin.
Le fils du bled