Pour inciter, en particulier, les jeunes à s’inscrire massivement sur les listes électorales, en perspective aux prochaines élections générales, le gouvernement gabonais s’est lancé dans une vaste campagne de sensibilisation à travers les réseaux sociaux.
Pour la première fois, depuis son indépendance, le Gabon va organiser en une seule année des élections politiques majeures : la présidentielle, les législatives et les locales. Actuellement, le Gabon dispose d’une liste électorale fiable comportant près de 680.000 inscrits. Qui devrait sensiblement atteindre le pic des 800.000 inscrits selon des estimations officielles.
Pour l’opération de révision qui a débutée lundi dernier, un dispositif particulier a été mis en place pour les 190 centres répartis sur l’étendue du territoire national et dans les pays amis, où l’on dénombre une forte concentration de gabonais, durant la période de l’opération d’enrôlement qui s’achèvera le 8 juin prochain.
Ces centres de révision se répartissent de la manière suivante : Estuaire (23), Haut-Ogooué (31), Moyen-Ogooué (9), Ngounié (23), Nyanga (16), Ogooué-Ivindo (14), Ogooué-Lolo (14), Ogooué-Maritime (12) et le Woleu-Ntem (17). Les 31 autres centres sont répartis dans les pays étrangers.
« La liste électorale un document établi par le Ministère de l’intérieur qui recense les gabonais en âge de voter », a indiqué le Ministre d’État, Lambert-Noël Matha.
Il convient de préciser que « la révision de la liste électorale devrait être considérée par tous comme une opération de mise à jour, permettant notamment d’inclure les personnes ayant atteint la majorité électorale et de permettre aux électeurs de changer de circonscription électorale sils le souhaitent ».
Pour l’enrôlement, il est recommandé de se présenter muni de ses pièces d’identité justificatives (Carte nationale d’identité, Passeport biométrique ordinaire, Acte de naissance légalisé ou jugement supplétif). Un certificat de nationalité délivré par le Président de la République ou par les juridictions compétentes pour les gabonais naturalisés.
Thierry Mocktar
