Le président Ali Bongo Ondimba a fait de l’accès à l’éducation primaire une de ses priorités absolues. Après l’allongement de la durée de la scolarisation, l’accent est mis sur la rénovation des établissements. Le Projet d’investissement dans le secteur de l’éducation (PISE) illustre cette volonté du Gabon de faire de l’éducation le socle de sa compétitivité.
Si le pays scolarise massivement les enfants au primaire, 1 enfant gabonais sur 7 n’achève pas ce cycle et seuls 3 enfants sur 10 n’accèdent au lycée. D’où la nécessité et la volonté des autorités gouvernementales d’investir pour offrir à la jeunesse des perspectives et rendre à terme l’économie plus compétitive.
« Dans l’économie de la connaissance qui émerge, la compétitivité du Gabon passera par l’éducation », affirme le président gabonais Ali Bongo Ondimba.
Le projet PISE vise à construire ou rénover des écoles ou salles de classes. Mais aussi à améliorer la qualité de l’offre éducative et de la vie scolaire.
Pour la Ministre de l’éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq : »En ce qui concerne les réhabilitations nous serons dans les délais, bien avant la rentrée des classes. Pour les extensions et les constructions, nous allons réaménager le programme de réception, mais nous avons espoir que tous les établissements soient livrés à temps ».
Après cette première phase du projet qui a permis de construire en un temps record, quinze écoles dans le « Grand Libreville », la seconde phase, elle, consistera à bâtir et étendre treize autres établissements, notamment à Port-Gentil.
Dix sites accueillent déjà des enfants et cinq sites supplémentaires seront livrés progressivement.
Dans le Plan stratégique Gabon Émergent (PSGE) 2025, le pays s’est fixé comme objectif de construire d’ici fin 2023, 4000 salles de classes.
Un objectif à portée de main qui devrait permettre d’améliorer sensiblement les capacités d’accueil et réduire le nombre moyen d’élèves par classe en les limitant au maximum à 35. Au total, c’est plus de 23 000 élèves qui bénéficient de ces améliorations.
Thierry Mocktar
