La démission d’Ousmane Cissé de son poste de Directeur général de la SEEG, annoncée lors d’une réunion nocturne du conseil d’administration le 25 mai dernier, clôt un chapitre controversé.
Sa nomination, il y a seulement quatre jours, avait suscité des critiques au sein de l’opinion publique, qui s’opposait à la présence d’un « étranger » à la tête d’une entreprise nationalisée après le départ de Veolia.
Suite à une session extraordinaire du conseil d’administration, Ousmane Cissé a pris la décision de présenter sa démission en fin de journée, obligeant le conseil à se réunir en urgence.
Désormais, Sylvère Biteghe, un Gabonais occupant le poste de Directeur général adjoint chargé de la Technique et des Opérations, assurera l’intérim jusqu’à la nomination d’un nouveau Directeur général, qui sera choisi à travers un processus d’appel à candidatures.
La nomination d’Ousmane Cissé avait fait l’objet de vives critiques de la part d’une partie de l’opinion publique, qui soutenait que des Gabonais compétents méritaient ces postes de responsabilité au sein de leur propre pays.
La pression exercée par l’opinion publique et la société civile pour sa démission était forte, considérant qu’un environnement apaisé est nécessaire pour la transformation de la SEEG.
Conscient du mécontentement populaire provoqué par sa nomination, le Sénégalais Ousmane Cissé a fait le choix de ne pas entraver le processus de transformation de la SEEG en présentant sa démission.
Ainsi, ce chapitre controversé de l’histoire de l’entreprise se conclut, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives et à la recherche d’un nouveau leader qui saura répondre aux attentes du public gabonais.
Sofia