Des représentants de la diaspora gabonaise de France M. Christian Mayandji et M. Arsène Nguema Ndzime dénoncent le mode de désignation des listes des candidats sénateurs et députés issus de la société civile en diaspora, soumis à l’approbation du CTRI et la nomination par le Président de Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
« Le processus de désignation a été confisqué par un groupe de personnes issues de certains courants du réseau Jean Ping qui ont réuni 100 personnes par zoom au 3eme jour de leur processus pour nous présenter la liste des individus retenus par leurs soins. Ni les autres courants de l’opposition, incarnés par exemple par la CDG, la DTE, et celui du CGF n’ont été associés à cette désignation en France » révèle Christian Mayandji.
Plus loin il affirme qu’ « Au sein de ce groupe de désignés, la région parisienne s’accapare la part du lion face aux autres régions de France, à la diaspora sur le continent africain, aux autres pays européens, asiatiques et américains. Ce mode de désignation a été justifié par le besoin de répondre à un impératif de délai qui s’assimile à la précipitation ».
En revanche, M. Arsène Nguema Ndzime suggère que ce mode de désignation devrait « surtout être le fait, en partie, de la responsabilité des présidents d’associations de porter le sujet car ils ont été élus par le peuple gabonais de leurs régions/villes respectives. La méthode devrait être celle-là et non des réunions nocturnes en catimini ».
Aussi, M. Christian Mayandji et M. Arsène Nguema Ndzime appellent le Président de la Transition à bien vouloir préciser les règles de désignation et surtout le périmètre des désignants.
La rédaction