Les turpitudes de l’opposition gabonaise n’en finissent pas de traduire dans le concret la qualité de ses acteurs politiques.
Au point de donner raison à la décision de la Cour Constitutionnelle portant sur le rejet du recours (creux) en annulation de l’élection de Michel-Stéphane Bonda à la présidence du bureau du Centre gabonais des élections (CGE).
Pourtant lors du processus de l’élection des membres de l’organe en charge de l’organisation et de la proclamation des élections nationales à caractère politique, l’opposition avait quasiment boycotté l’opération au bout de plusieurs tergiversations qui traduisaient sous cape une guéguerre de leadership entre ses principaux leaders et responsables.
Contraignant le Ministre en charge de l’intérieur d’accorder un délai supplémentaire de 72 heures à l’opposition pour s’accorder sur ses représentants au sein des différentes commissions en charge de la mise en place du processus du renouvellement du bureau du CGE.
Selon de nombreuses observations, le boycott affiché par une frange de l’opposition gabonaise n’a jamais amené aucune solution dans l’intérêt du pays depuis que l’opposition la pratique.
Thierry Mocktar