La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a procédé hier 13 Février à l’audition de Cyriaque Mvouradjiami, ancien directeur de cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba, et de Gisèle Yolande Mombo, ex-Directrice générale des Finances de la Mairie de Libreville.
Ces auditions interviennent dans le cadre des enquêtes sur des allégations de corruption, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux. Selon Nestor Mbou, président de la CNLCEI, l’objectif des auditions est de rassembler des preuves afin de les transmettre au procureur de la République pour enquête ultérieure.
« Il a souligné que la commission ne vise pas à juger mais à soutenir l’action publique et à veiller à ce que les infractions financières impliquant des agents publics soient traitées conformément à la loi ».
Les personnes auditionnées par la CNLCEI bénéficient de la présomption d’innocence, un principe essentiel en matière de justice. Les enquêtes en cours se concentrent sur des cas de corruption, d’enrichissement illicite et d’autres délits financiers connexes. La commission prévoit d’interroger d’autres personnalités présumées impliquées dans des activités répréhensibles, telles que l’enrichissement illicite, la corruption ou la non-déclaration des biens.
Les investigations menées par la CNLCEI soulignent l’engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. « Il est primordial que tous les individus concernés collaborent pleinement avec les autorités pour garantir un processus équitable et rétablir l’intégrité des institutions publiques ».
Cette affaire met en lumière l’importance de la vigilance en matière de lutte contre la corruption et de maintien de la bonne gouvernance afin de préserver l’intégrité des institutions et de promouvoir la confiance du public dans les autorités.
Sofia