L’État gabonais a récemment fait l’acquisition de deux avions luxueux destinés au déplacement du Président de la Transition et des membres de son gouvernement, malgré une dette de 15 milliards de francs envers le partenaire technique de la SEEG Aggreko.
Ces acquisitions comprennent un Gulfstream G550 âgé de 13 ans et un Embraer E145 de 30 sièges en classe VIP âgé de 21 ans, pour un coût total estimé à près de 20 milliards de francs. Selon des informations provenant du média en ligne Africa Intelligence, la transaction a été gérée par le courtier nigérian Falcon Aerospace, spécialisé dans l’aviation d’affaires.
Cette acquisition soulève des interrogations quant à la priorisation des dépenses de l’État gabonais et à la transparence dans la gestion des ressources publiques. Avec cette nouvelle acquisition, le Palais présidentiel dispose désormais de trois appareils, signalant une certaine importance accordée aux déplacements présidentiels.
De plus, la récupération de l’avion présidentiel d’Ali Bongo Ondimba, un Gulfstream G650 immobilisé en raison de factures impayées, met en lumière les tensions financières auxquelles l’État peut être confronté dans la gestion de sa flotte aérienne présidentielle.
Sofia