Près d’un an (01) après sa formation, l’état de grâce auquel s’attendait l’équipe « Rose-Christiane Ossouka Raponda 1 », n’a véritablement pas eu lieu. Tant plus que la majorité de ses membres sont issus de la précédente équipe, dont au faite des dossiers brûlants. La pression du front social, en constante ébullition, s’est plutôt accentuée pour prendre en étau un gouvernement que l’on dit proche de la banqueroute et qui mérite bien un réaménagement en profondeur de ses acteurs.
Les revendications et grèves à répétition dans plusieurs secteurs d’activités ne cessent de paralyser l’action gouvernementale, malgré quelques réalisations sporadiques, matérialisées à la non satisfaction des populations. Une situation confuse qui serait la conséquence de la non-prise en compte par les pouvoirs publics d’un certain nombre de charges émises par les partenaires sociaux et leurs affidés.
Ce qui a entrainé l’entrée en grève illimitée des régies financières avec les énormes conséquences financières qui en découlent en matière de pertes pour l’État. D’ailleurs, ces derniers ont promis durcir le ton au cas où le gouvernement ne prendrait pas en compte le cahier de charges de leurs revendications, notamment la régularisation des situations administratives de leurs adhérents. Dans un contexte de récession économique marqué par la concentration des efforts (humain et financiers), dans la lutte contre la propagation de la Covid-19, le gouvernement ne dispose plus d’une marge de manœuvre pour répondre favorablement à toutes ses revendications qui lui sont adressées.
D’autant plus que, dos au mur, l’équipe « Rose-Christiane Ossouka Raponda 1 », dans sa quête de matérialisation du Plan d’accélération à la transformation (PAT) du pays est tenue de poursuivre les priorités édictées par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Un jeu d’équilibre qui semble bien dangereux par le Premier ministre et son équipe. A moins de renoncer à certains engagements. Mais qui pourrait aussi être un autre challenge Rose-Christiane Ossouka Raponda, au regard des attentes des populations et du Président de la République.
Sauf à conduire pour le gouvernement, une accalmie sociale d’une durée de trois (03) ans avec l’ensemble des partenaires sociaux. Une solution qui permettra d’apaiser les tensions sociale.
Thierry Mocktar