Au cœur des débats du Dialogue national inclusif (DNI) qui se tient actuellement dans la commune d’Akanda, la question de l’acquisition de la nationalité et de la gestion de l’immigration suscite de vives inquiétudes au sein de la population.
Dans le cadre des discussions au sein de la commission « souveraineté nationale », les Gabonais ont mis en avant la nécessité de renforcer le processus d’acquisition de la nationalité. Parmi les propositions avancées figurent la vérification des connaissances sur l’histoire et la culture gabonaise, la révision des certificats de nationalité délivrés récemment, ou encore la suppression de la double nationalité.
Ces mesures visent à garantir que seuls les individus légitimement liés au pays puissent bénéficier de la nationalité gabonaise. Parallèlement, la question de la gestion des flux migratoires reste un défi majeur pour le Gabon. Les contributeurs ont soulevé la problématique de l’immigration clandestine et de l’occupation de quartiers par des étrangers en situation irrégulière.
Les mesures proposées vont du rapatriement des étrangers hors la loi au recensement exhaustif des populations étrangères résidant dans le pays.
Face à ces enjeux cruciaux, il apparaît urgent pour le Gabon de trouver un équilibre entre la protection de sa souveraineté nationale et le respect des droits fondamentaux des individus. Les débats en cours au sein du DNI offrent une opportunité unique de définir des politiques migratoires et d’octroi de la nationalité qui répondent aux aspirations de la population tout en s’inscrivant dans un cadre légal et humanitaire.
Le fils du bled
La base de la réussite du dialogue national réside d’abord sur la souveraineté nationale.
Au Gabon en ce moment il y a un voile qd à savoir qui est GABONAIS de cœur et qui ne l’est pas.Nous avons par exemple ceux qui sont retraités GABONAIS mais qui vivent dans leurs pays d’origine avec la pension Gabonaise et les loyers construits pour usage commercial au Gabon en ne payant aucune taxe de terre à l’Etat.
L’octroi de nationalité devait être pour une personne ayant des enfants avec une Gabonaise et demeurant tous au Gabon jusqu’à la vieillesse.En cas de divorce s’assurer que les biens restent à la progéniture Gabonaises et à l’état GABONAIS si la progéniture disparaît
La carte d’identité octroyée à une personne ayant bénéficié d’une nationalité devrait signaler son pays d’origine et ensuite le nom de son parent adoptif et le canton ou commune de ce parent afin de mieux contrôler le flux migratoire.