Depuis la mise en oeuvre de cette politique publique majeure dans le pays, de nombreux gabonais ont désormais cette opportunité d’être protégé par une couverture sociale élargie sur les ayants droit.
En effet, le pays doit cette révolution sociale à l’accroissement de l’offre en infrastructures et équipements hospitaliers ainsi qu’à la formation, au plus grand nombre, des personnels de santé. Ceci est la traduction dans les faits d’un des engagements forts pris par le président de la République Ali Bongo Ondimba dans le cadre du partage de la prospérité du pays.
Qui est l’un des axes majeurs de la déclinaison du Plan stratégique Gabon Émergent (PSGE).
Aussi et surtout grâce à la mise en oeuvre progressive, résolue et volontariste, méthodique, équitable par le président du Gabon, de la généralisation de l’assurance-maladie, à travers le pays.
Le régime obligatoire d’assurance maladie instauré par l’État gabonais est une grande réussite. Avec des prises en charge de consultations médicales de l’ordre de 80 à 100 % indiquent plusieurs bénéficiaires. Cette première expérience en Afrique subsaharienne couvre une grande partie de la population gabonaise.
La CNAMGS rembourse en effet à 100 % les soins de santé des femmes enceintes, des jeunes mères, des malades atteints de cancer, des nourrissons ainsi que les couches sociales défavorisés ou des personnes vulnérables. On note aussi que ne propension de remboursement des frais médicaux au sein des services d’urgence pour tout patient, assuré ou non, dont le pronostic vital est engagé dans les structure res sanitaires du pays.
Pour les autres catégories d’assurés, le coût des frais des consultations est remboursé à 80 %. Les personnes atteintes d’affection chronique à 90%.
Au départ, l’assurance-maladie était réservée aux gabonais les plus démunis, grâce au Fonds de garantie sociale pour les Gabonais économiquement faibles (GEF), qui n’avait aucune cotisation à payer pour s’affilier.
Le fonds en lui-même est financé par une Redevance obligatoire à l’assurance maladie (ROAM), un prélèvement de 10 % sur les chiffres d’affaires hors taxes des entreprises de téléphonie mobile et un autre de 1,5 % sur les transfert d’argent à l’étranger. Les personnalités n’es dont le revenu est également inférieur au RMM (Revenu mensuel minimum). Et peuvent aussi avoir accès à des prestations de santé et de paiement des allocations familiales.
Le régime obligatoire d’assurance maladie, en 2011, a été étendu aux travailleurs du secteur public, puis a ceux du secteur privé en 2013, puis a la communauté estudiantine la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale dispose à cet effet de trois fonds : le Fonds de garantie sociale pour les Gabonais économiquement faibles, le Fonds des agents publics, le Fonds des agents du privé. Ces fonds sont financé par les cotisations sociales des employeurs et celles des salariés.
Conformément à l’engagement du président de la République Ali Bongo Ondimba de faire contribuer tous les secteurs de l’activité économique du pays, au partage des richesses, les sociétés implantées au Gabon, contribuent, de plus s en plus, au financement de l’assurance-maladie.
Thierry Mocktar
Si ça fonctionne si bien pourquoi toutes ces grèves constatées, l’accumulation de la dette de la CNAMGS et les accusations de détournements à l’endroit des dirigeants de cette caisse?