Dans le cadre d’un programme de coopération entre le Gabon et le Japon, une séance de travail fructueuse s’est tenue hier au Ministère en charge des Pêches et de l’Aquaculture. Les discussions ont porté sur la présentation d’un Volontaire Japonais affecté au CAPAL d’Oloumi et la revue de projets prometteurs dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.
Le Gabon, dans sa volonté de soutenir le développement et l’aménagement de ses ressources marines, a entrepris des actions de coopération avec le Japon. Cependant, en raison de son Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant jugé élevé par les institutions internationales, le pays a été exclu du programme d’aide non remboursable du Gouvernement japonais jusqu’en 1999.
Heureusement, en 2000, le Gabon a été considéré comme éligible à ce programme, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités de coopération.
Le succès de cette coopération repose notamment sur un accord de pêche historique conclu entre le Gabon et la Fédération des Associations des Coopératives de pêche au thon (Japan Tuna). Cet accord permettait à 30 palangriers japonais de pêcher dans les eaux sous juridiction nationale du Gabon, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.
Depuis lors, des initiatives diverses ont été mises en place grâce au financement conjoint du Gouvernement japonais et d’organisations telles que la JICA et l’OFCF. Ces initiatives ont principalement visé le développement du secteur des pêches et de l’aquaculture, avec notamment la création de centres de pêche. Malgré la fin de l’accord de pêche en 2013, cette réunion récente entre le Ministère des Pêches et la JICA marque une volonté commune de relancer la coopération dans ce domaine crucial.
L’objectif de cette séance de travail était double. Tout d’abord, il s’agissait de présenter le Volontaire Japonais affecté au CAPAL d’Oloumi, qui jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre de futurs projets. Ensuite, il était question d’évaluer les différentes opportunités de projets dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture pouvant bénéficier du soutien et de l’expertise japonaise.
Ces discussions ouvriront la voie à une collaboration renouvelée entre les deux pays dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture. Des projets ambitieux pourront être envisagés, favorisant ainsi la croissance économique, la création d’emplois durables et la préservation des ressources marines du Gabon.
Cette séance de travail marque ainsi le début d’une nouvelle ère de coopération entre le Gabon et le Japon dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Les résultats prometteurs de cette réunion laissent entrevoir un avenir prospère pour une industrie halieutique gabonaise en plein essor.
Sofia