Les débordements malheureux de ce 25 octobre 2020, qui ont finalement eu dans la commune d’Oyem, capitale du Woleu-Ntem au nord du pays entre les forces de l’ordre et le besoin de culte des fidèles et croyants. Ces événements sont à tout point de vue regrettable et à proscrire pour le devenir de notre Nation.
Le gouvernement a, certes, l’obligation de protéger ses citoyens dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. Tout comme ce même gouvernement a le devoir de respecter les valeurs cardinales de la liberté fondamentale érigées par la Constitution, dont la liberté de culte et de prière.
D’où d’aucuns s’interrogent déjà si le gouvernement, face à ces dérives d’Oyem, ne devrait pas être appelé à la démission ?
Comme l’a rappelé ce dimanche 25 octobre 2020, le député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem, Estelle Ondo, « il ne s’agissait pas de demander la réouverture des lieux de culte et prière, juste pour le dire. Les événements de ce matin dans tout le pays le montrent, les enfants de Dieu auraient un réel besoin de retrouver le chemin de leur maison. (…) C’est leur foi contre les armes à feu, c’est la parole de Dieu contre une décision injustifiée aujourd’hui. C’est le bon croyant et le citoyen contre les agents des forces de défense sous de mauvais ordres. C’est enfin la volonté de Dieu contre la volonté des hommes », s’est exprimé le député.
Qui a réaffirmé son engagement d’être toujours aux côtés des enfants de Dieu, dont ce fut la victoire de la non-violence sur la violence.
Par Thierry Mocktar