La Présidence de la République reste cette institution phare du pays qui mérite d’avoir une image communicationnelle judicieusement soignée. Mais observation faite depuis un moment, ceux à qui incombent la tâche de la communication sont caractérisés par un amateurisme déconcertant. Et nul besoin d’aller chercher les raisons de cet état de choses ailleurs.
Aujourd’hui loin de son époque glorieuse et fleurissante, la communication présidentielle est désormais greffée à la médiocrité et à l’amateurisme. Durant le premier mandat d’Ali Bongo Ondimba, l’exécutif était certes au centre de toutes les agitations mais sa communication gérée à l’époque par l’actuel Ministre de l’énergie, Alain Claude Billie By Nzé laissait l’opinion sans voix. Sa générosité et son abnégation a tristement laissé place à une jeunesse curieusement et surtout maladroitement atone.
Le relationnel entre la mastodonte communication présidentielle et les rédactions publiques et privées navigue désormais en eaux troubles. Or une symbiose entre les deux parties permettrait sûrement de masquer les brèches et failles qui enveloppent aujourd’hui la communication présidentielle. La guerre des égos battant son plein au sommet du Palais du bord de mer discrédite copieusement l’image de la plus grande institution étatique.
Des agissements peu orthodoxes qui s’intensifient et se multiplient dans la communication présidentielle demeurent typiquement gabonais.
Les petits médias en ligne devenus légions sont créés par ceux qui gèrent la communication présidentielle pour des buts insoutenables. Ali Bongo Ondimba qui est la plus haute autorité du pays et l’institution qu’il incarne sont englués dans ce qui s’apparente à « l’arnaque communicationnelle». Les activités présidentielles qui concernent la nation entière sont aujourd’hui relayées par des médias sociaux qui émergent comme du champignon sans aucune éthique professionnelle. On aura tout compris, c’est le Gabon qui invente sa propre roue.
Nous sommes encore loin au bout des surprises que nous servent désormais ces professionnels de l’amateurisme, mais le dernier fait marquant reste l’arrivée du Président de la République Ali Bongo à Londres. Une visite dans son contenue pourtant officielle car Ali Bongo allait dans le cadre de l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Mais cette visite a été traitée par la communication présidentielle comme le déplacement d’un vulgaire touriste gabonais perdu dans les rues londoniennes.
Les médias professionnels et classiques gabonais sont écartés et nul ne sait pour quelle raison. On est toutefois en droit de se demander si cette pratique jugée peu orthodoxe par la norme reste une stratégie élaborée en interne ? Mais ce qui saute aux yeux paraît dénigrant. La Présidence de la République est une institution peut qui être occupée par chaque gabonais apte, elle n’est pas une propriété personnelle qu’on peut luncher en fonction de nos humeurs.
Un grand respect s’impose donc pour la préservation de la dignité de la nation entière.
Avec G9infos
Comme Billie bi nze devenait déjà l’homme à abattre au Gabon il fallait bien le président le protége des assauts des gabonais 😄😄!