De plus en plus de quartiers font face au problème d’eau potable et de l’électricité à Libreville. Soucieux de cette réalité, le Maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou a évoqué hier, mardi 25 janvier cette préoccupation avec le directeur général adjoint de la Société d’énergie et d’Eau du Gabon (SEEG).
Christine Mba Ndutume Mihindou est formelle : « il reste encore des quartiers qui ne profitent pas des travaux de réaménagement menés sur le terrain ». C’est pour trouver une solution à ce problème que cette dernière s’est entretenue avec Aimé Mayi, directeur général adjoint de la SEEG.
Dans les six arrondissements que compte sa commune, nombreux sont en effet les quartiers qui sont encore privés de ces deux services de base. L’obsolescence des équipements du fournisseur et le défaut des investissements sont les principales causes explicatives de cette carence.
Si en janvier 2021, la SEEG avait annoncé un plan stratégique de développement qui prévoit des investissements à hauteur de 300 milliards de francs CFA à l’horizon 2023 pour dynamiser sa production, le transport, la distribution et la commercialisation de ses offres, l’effectivité de ce plan peine à se faire ressentir.
La société pourra toujours compter sur les investissements réalisés actuellement par l’Etat dans le cadre du déploiement du programme intégrés pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) et du Projet accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités (PASBMIR).
Par ces deux projets, ce sont 95 000 nouveaux foyers qui seront alimentés en eau et en électricité, dont une bonne partie à Libreville. Au-delà la seule SEEG, les préoccupations du Maire de la commune de Libreville pourraient ainsi trouver réponse grâce à ces deux programmes.
Sofia